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La LIA perd son procès contre Quinta et Tarak Ben Ammar

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La société Quinta, dirigée par le Franco-tunisien Tarak Ben Ammar, a gagné le procès intenté contre lui par la Libyan Investment Authority (LIA).

En mai 2009, la LIA a pris une participation de 10% dans la société Quinta Communications, filiale française du groupe dirigé par le producteur de cinéma Tarak Ben Ammar.

Cette prise de participation a pris la forme d’une augmentation de capital et les fonds investis sont allés non pas aux actionnaires mais à la société elle-même.

Ces fonds ont servi à financer des projets cinématographiques visant à promouvoir l’image du monde arabo-musulman. Plusieurs films, tels que ‘‘Or noir’’, ‘‘Miral’’, ‘‘Hors la loi’’, ‘‘Ce que le jour doit à la nuit’’, ont pu être tournés. Ils l’ont d’ailleurs été en Tunisie, permettant ainsi la création de milliers d’emplois durant la période la plus difficile de la révolution tunisienne en 2011.

Près de 5 ans plus tard, un cabinet d’avocats représentant l’une des autorités libyennes a cru devoir intenter une action en justice devant le tribunal de commerce de Paris afin d’annuler l’augmentation de capital qui a permis à la LIA de devenir actionnaire de Quinta et de se voir restituer la somme de 19 millions d’euros qu’elle avait versée, sous le prétexte que la transaction avait été frauduleuse.

Bien entendu Quinta a vigoureusement contesté les prétentions de la partie adverse.

Par un jugement rendu ce jour, le tribunal a donné raison à Quinta et débouté la partie Libyenne de toutes ses demandes. Le tribunal a en outre condamné la partie libyenne à payer la somme de 90.000 euros à titre de dommages-intérêts pour le caractère abusif de ses demandes.

Quinta et M. Ben Ammar indiquent dans un communiqué publié samedi qu’ils étaient «fiers de s’associer aux légitimes représentants du peuple frère Libyen. Dans la situation d’aujourd’hui, ils attendront de savoir qui sont ces représentants avant de poursuivre une fructueuse coopération mutuellement bénéfique, ayant toujours pour objet la défense et la promotion de la culture arabe-musulmane dans le monde.»

I. B. 

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