Le ministre de l’Intérieur Hedi Majdoub a fait savoir que 27.000 Tunisiens ont été empêchés de rejoindre les zones de conflit.
Auditionné, aujourd’hui, vendredi 21 avril 2017, par la Commission d’enquête sur les filières de recrutement et d’envoi des Tunisiens pour le jihad dans les zones de conflits, relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), M. Majdoub a déclaré que 3.000 terroristes Tunisiens se trouvent actuellement dans des zones de conflit, dont 60% en Syrie, 30% en Libye et 10% éparpillés dans le monde, ajoutant que 96% de ces jihadistes sont des hommes âgés entre 24 et 35 ans.
M. Majdoub a aussi signalé que le nombre des cellules démantelées spécialisées dans l’envoi des jeunes au jihad a augmenté, passant de 100 en 2013 à 245 en 2017, ajoutant que 537 individus ont comparu devant la justice pour avoir intenter d’envoyer des radicalisés en zone de conflit.
Le nombre des Tunisiens radicalisés partis en Syrie pour combattre contre le régime de Bachar El-Assad et instaurer un état islamique (califat) appliquant la charia (loi islamique) n’est pas connus de manière précise. Pour le gouvernement, il serait près de 3000 alors que des centres spécialisés avancent un chiffre de 5000 à 6000.
E. B. A.
Donnez votre avis