Le Coupe arabe des clubs champions remportée par l’Etoile sportive du Sahel hier, jeudi 18 avril 2019, au stade Hazza Bin Zayed, à Al Ain, aux Emirats arabes unis, a comblé de bonheur tous les Tunisiens, les joueurs, les supporteurs et toute la famille étoilée, mais aussi et surtout, le président Ridha Charfeddine.
Par Imed Bahri
Ce succès doit beaucoup aux joueurs, au staff technique et à toute l’intendance du club sahélien, qui se sont surpassés, ces dernières semaines, sous la pression de la succession des matches, pour que l’équipe soit dans les meilleures dispositions possibles pour, d’abord, arriver à la finale – et cela n’a pas été facile – et, surtout, le jour J, être assez forte pour le remporter devant la redoutable équipe saoudienne Al Hilal.
Cependant, et pour être juste et équitable, on doit rendre hommage, surtout, à un homme, Ridha Charfeddine, le vaillant président du club, qui n’a pas lésiné sur les moyens, dépensant sans compter et se dépensant lui-même, toujours au four et au moulin, s’occupant de tout, surtout lors des moments difficiles, et les Etoilés en ont connus au cours des deux dernières années, pour aider à relancer la machine, malgré les obstacles, les difficultés de toutes sortes, l’adversité voire l’hostilité que lui ont vouées certaines grandes figures du club et notoriétés de Sousse.
En bon meneur d’hommes et chef d’équipe, cet homme d’affaires comblé (sa société Unimed est l’un des fleurons de l’industrie pharmaceutique en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe) a su préserver l’unité de la famille étoilée, rassembler les troupes et maintenir la cohésion autour des joueurs. Et cela a fini par payer.
Hier, sur la pelouse du stade Hazza Bin Zayed, il était le plus heureux des hommes. Et cela se comprend : cette coupe-là était d’abord la sienne et il ne l’a volée à personne. Et personne, désormais, à Sousse ou ailleurs, ne pourrait lui contester son apport au club cher à son cœur, qui, grâce à la grosse prime de cette victoire historique, va pouvoir louer les services de grands joueurs dignes du rang et de la notoriété de l’Etoile.
Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant et l’Etoile a le droit, aujourd’hui, de devenir plus gourmand.
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