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La «révolution» islamique en Tunisie : Aide-mémoire politique pour les citoyens atteints d’amnésie

Dans un contexte d’incertitude et d’inquiétude vis-à-vis de l’avenir, bien éloigné des figures modernes du progrès, la référence aux pratiques en vigueur à l’époque du prophète Mahomet et de ses premiers disciples sera plus largement usitée par les islamistes d’Ennahdha que l’injonction à se projeter dans le futur.

Par Yassine Essid

Le propre d’un cyclone est à la fois dans ses récurrences et dans ses capacités dévastatrices. On ne peut totalement se protéger des effets de ces phénomènes météorologiques violents car leur potentiel destructeur dépend, d’un pays à un autre, de la différence notable de préparation et d’équipements. Il arrive qu’un aménagement adapté et prudent du territoire permette de limiter les dégâts humains et matériels dus aux vents, aux précipitations et aux inondations. Faut-il toutefois que s’offre un temps raisonnable entre deux cyclones pour qu’une même région puisse se reconstruire en offrant plus de résistance.

Or, l’intervalle entre le désastreux gouvernement islamiste de janvier 2012 à janvier 2014, et son néfaste retour au pouvoir après cinq années de sournoises dissimulations et la marche à l’abîme de son principal opposant, n’a pas n’a pas été suffisamment long pour renforcer les capacités de résiliences de l’Etat et de la société en Tunisie afin de les protéger suffisamment des menaces certaines de ceux qui entendent gouverner au nom de la religion.

Désormais le pays sera à nouveau partagé en deux communautés opposées : ceux qui croient qu’ils sont maîtres de leur destin, et ceux qui veulent nous faire croire à travers des lois coercitives que tout est écrit d’avance.

Un nouveau tourbillon qui risque de tout emporter sur son passage

À quoi faut-il donc s’attendre de ce nouveau tourbillon qui risque de tout emporter sur son passage ? Quelle est la signification de ce retour peu rassurant d’Ennahdha renforcé par des alliés encore plus inquiétants ? À pas grand-chose. Bis repetita ? Une copie du passé mais en pire ? Une accentuation de la crise économique et sociale, un effondrement des institutions et un ensemble encore plus vaste de phénomènes associés? Il faut s’attendre dans tous les cas à ce que l’Etat, parvenu malgré tout à se ressaisir après le passage d’une «Troïka» considérée depuis comme un cas extrême de problèmes de gouvernance et de capacités à gouverner, ne soit plus capable d’assurer sa sécurité interne, ni celle de ses frontières.

Outre l’impact déstabilisant d’un ralentissement économique, il faut tenir compte également du potentiel perturbateur d’une crise sociale majeure nourrie par une croissance économique en régression continue.
Les mots d’ordres de «laïcité», «liberté», «émancipation », «valeurs républicaines», «autorité de l’Etat», «bonne gouvernance», autant que ceux d’«égalité et de justice» qui, en se combinant, font croître la prise de conscience et mobiliser de nouvelles ressources pour rassembler un collectif dans une vision partagée de l’avenir, n’ont désormais plus de sens. L’anticipation prend aujourd’hui une tout autre inflexion par des signaux d’alarme vigoureux et par le scénario de l’inacceptable.

Dans un contexte d’incertitude et d’inquiétude vis-à-vis de l’avenir, bien éloigné des figures modernes du progrès, la référence aux pratiques en vigueur à l’époque du prophète Mahomet et de ses premiers disciples sera plus largement usitée que l’injonction à se projeter dans le futur.

Bien que nous vivions dans l’urgence, dans la bousculade des temps, dans l’ubiquité de nos sociétés mondialisées et dans la difficulté pour trouver sa voie dans la multitude des politiques de développement, ceux qui s’apprêtent à gouverner feront plutôt appel à aux traditions, aux racines, à l’«authenticité». La connaissance prospective se limitera alors simplement à conjurer des périls largement identifiées.

Pour le moment, c’est la rétrospective qui nous interpelle pour nous mettre en garde en dépit de l’oubli, ce monstre stupide qui a dévoré tant de générations. On s’intéressera donc au contenu du passé, au rappel d’événements qu’on croyait révolus. Dans le présent, retour au pouvoir des islamistes, le recours à la mémoire doit nous apprendre davantage sur le futur d’une société qui a déjà effacé le souvenir d’un passé qu’elle craint subitement de voir resurgir avec encore plus de sévérité. Autrement dit, il s’agit de donner un avant-goût de la société de demain à travers celle d’avant-hier désormais gouvernée par ceux dont l’idéologie se nourrit, quels que soient les arguments rassurants des futurs gouvernants, de la haine animée au surplus d’un fort esprit de revanche.

Le modèle de gouvernement tel que le conçoivent les partisans d’Ennahdha

Cet aide-mémoire pour des gens qui ne savent plus lire ni réfléchir, vise globalement deux objectifs: d’abord prendre la mesure de l’échec des valeurs portées par leur «révolution», d’en identifier les principales conséquences non seulement sur le plan constitutionnel, mais plus largement sur l’avenir collectif de la société. Une kyrielle d’épreuves paverait le chemin vers cette ultime «plaie» correspondant au retour en force des islamistes sur les bancs de la majorité. Cette référence au récit du livre de l’Exode nous permet de resituer certains grands moments qui ont marqué le modèle de gouvernement tel que le conçoivent les partisans d’Ennahdha.

Barbe. Attention ! La barbe, tenue pour authentique par les partisans de la tendance fondamentaliste, n’occupe pas la lèvre supérieure, qui est toujours rasée, et s’oppose celle portée par les Frères musulmans. Bien taillée, entretenue, frustrée même de ne pas pousser davantage, elle participe au modèle charismatique du leader politique islamiste. Habilement taillée de façon à ne pas inquiéter, elle se veut le symbole du nouvel ordre moral et social, décrit bien les enjeux politiques du projet des islamistes, et renvoie à sa stratégie d’allure modernisatrice. Mais la barbe relève aussi de l’approche suivie par tout prédateur : elle tend à rassurer, au même titre que le discours politique. Montrer un visage avenant, être d’un abord affable et bienveillant et ne pas intimider ni effaroucher, avant d’étouffer sa proie.

Butin. Dans les guerres, le butin, c’est le profit matériel de la victoire, à côté de la gloire. De ces deux résultats du triomphe, les Gaulois prenaient le second, la gloire, et donnaient aux Barbares le premier, le profit matériel et réel, le butin.

Or, au lieu de laisser sa marque sur le futur du pays, de se prévaloir de l’honneur d’en être les artisans de sa prospérité, les islamistes avaient pendant deux ans réclamé leur part infamante du trésor public comme une prise de guerre.

Démocratie islamique. Une figure de rhétorique parfaitement non recevable, remâchée par Rached Ghannouchi tout le long de sa métamorphose. Il appartient aux naïfs de croire ou pas qu’un parti religieux, hissé au pouvoir par le verdict des urnes, consentirait à adopter une ligne modérée. Un oxymore qui n’avait cessé d’être corroboré par les déclarations consolantes et apaisantes des candidats islamistes aux élections quant à leur attachement à la démocratie, au code du statut personnel et à la liberté dans le but de dissiper toute inquiétude déplacée et tout parti-pris malvenu.
Ennahdha. «Ennahdha gagnera les prochaines élections, celles d’après et celles d’après l’après», avait déclaré un jour péremptoirement Rached Ghannouchi à ses partisans.

Au-delà de la bravade médiatique, les propos du chef du parti islamiste se sont exprimés sur le mode du futur simple auquel n’est associée aucune condition. Il a parlé de la reconduction illimitée du bail accordé à son parti comme d’une vérité générale et incontestable, comme d’une nécessité logique, celle qui nous dispose à penser, par exemple, que «le soleil se lèvera demain». Il semble ainsi travaillé par l’inébranlable certitude que du moment qu’Ennahdha est au pouvoir, elle entend le rester indéfiniment nonobstant l’issue toujours incertaine que suppose le principe des élections démocratiques.

Or, un pouvoir politique qui prend sa source dans le dogme religieux ne peut être contesté ni modifié par aucune instance humaine, aspire à une toute-puissance incontestable ancrée dans une atemporalité manifeste et s’affirme au sein d’une quête d’éternité. D’où la volonté des islamistes, une fois au pouvoir, de demeurer ad vitam aeternam sur la scène sociale et politique. Ainsi, le chef du parti islamiste entrevoit l’avenir comme une éternité transcendant à la fois la souveraineté du peuple, la diversité des courants d’opinions, leurs représentants ainsi que les partis politiques. En dépit de l’intermède de Béji Caïd Essebsi, Ennahdha n’a en fait jamais quitté le pouvoir.

Interdire. Nous n’accordions souvent qu’une attention distraite aux nombreuses insanités proférées ici ou là par des pseudo-imams. Car ce qui est tenu pour des paroles d’apparence inoffensive et à la limite de stupéfiantes élucubrations d’un ignorant pour qui tout est idolâtrie, constitue cependant la pitance quotidienne qui, à petites doses, nourrit la fantasmagorie meurtrière des fanatiques et finira par servir de ressort à leurs pires ignominies. L’objectif est toujours de l’idéologie niveleuse des islamistes radicaux pour rayer tout le patrimoine sans exception. Sauf que, dans ce domaine, les choses ne se feront pas à coups de pioches, de houes et de burins, aux cris de «Allâhuakbar!», mais en instillant petit à petit l’idée que rien ne compte désormais dans l’histoire des peuples. Que leur personnalité culturelle n’est que transgression, débordement et mécréance.

Jihad. Proclamé au sommet de l’Etat comme reconstituant le lien entre religion et révolution. Nous étions disposés à pardonner à Ennahdha sa coupable indifférence lors de la profanation de drapeau national, lorsqu’il s’est montré étonnement compréhensif et peu empressé de sévir contre les coupables. Toute une fraction de la jeunesse désenchantée, encouragée par les idéologues du régime, trouve dans la geste jihadiste les ressources pour redonner un sens au combat des anciens, tout en exaltant le discours de la foi. Les plus exaltés en viennent à brûler le drapeau national et raser les tombes des saints, signalant par là le défi qui est assigné à leur foi.

Les électeurs oublieux ont fini par absoudre Rached Ghannouchi de toute responsabilité pour avoir transformé le pays en refuge pour les djihadistes, en destination privilégiée des zélateurs de tout acabit et en terrain de conquête des salafistes plus que jamais libres de battre le pavé de nos rues et d’agir à leur guise.

Madrasa. Certains entreprendront d’ouvrir et de faire revivre des écoles coraniques, l’équivalent de ces madrasas de Karachi devenues des centres actifs d´activisme jihadiste, qui ont formé et envoyé des combattants en Afghanistan et dans le Cachemire indien. Dans ce contexte de déjà vu, nul besoin d´anticiper ce que sera notre futur. Il nous suffit de le lire dans le passé récent du Pakistan. Là-bas aussi, la mollesse du gouvernement face aux violations de la loi, aux affrontements violents entre groupes militants rivaux et à l’usage du prêche pour relayer les appels à la violence sectaire et au jihad, avaient contribué de diverses façons au climat d’anarchie qui règnera demain dans le pays.

Modèle Turc. Pour expliquer que la démocratie n’est pas une fin en soi, l’actuel Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, alors en campagne, avait déclaré, en 1992, que «la démocratie est comme un tramway, il va jusqu’où vous voulez aller, et là vous descendez». Autrement dit la démocratie n’était, à ses yeux, qu’un moyen et l’élection l’instrument commode permettant à la cause des islamistes de triompher. Cela fait dix-sept ans que le tramway est en gare et n’est plus jamais reparti. À croire que la volonté et la souveraineté du peuple ne servent qu’une seule fois, le temps du trajet qui permet aux islamistes de parvenir au pouvoir et de s’assurer l’éternité.

Mosquée. Dans la stratégie islamiste de mobilisation des masses, la mosquée et ses prolongements sont un enjeu primordial dans l’organisation de ces «vendredis de la colère»; un lieu devenu stratégique dans le processus de violence politique.

Arrière base de toute expédition, la mosquée doit échapper à tout contrôle, principalement celui du gouvernement pourvoyeur d’imams au discours inhibiteur, jugés trop modérés ou simplement traîtres de la cause. Ils sont alors carrément détrônés et remplacés par des imams radicaux, aux prêches incendiaires fonctionnant comme des catalyseurs et des exorcismes, exhortant les fidèles à aller au-delà du tolérable.

Les nombreux serments à l’adresse de milliers de personnes, favorisent ainsi les conditions d’une fureur immense qui va frayer son chemin à travers les esprits chauffés à blanc jusqu’à nourrir, de leur feu incandescent, l’atmosphère démente qui entoure ces grands rassemblements.

Pauvreté. La pauvreté, que les islamistes s’engagent à combattre, est multidimensionnelle : elle est d’abord un manque d’argent. Elle est aussi absence d’emploi stable, de revenus réguliers et d’autonomie. La pauvreté est encore le chômage prolongé, l’inactivité forcée, les diplômés sans emploi, les travailleurs licenciés, les salariés au rabais, la concurrence exacerbée sur un marché du travail informel saturé de mille petites activités. Elle est, enfin, l’insécurité et la précarité, la survie au jour le jour, le loyer à payer, les médicaments à acheter, le durcissement des rapports sociaux sous l’empire de la rareté, l’univers de la rue et ses expédients, la délinquance et la criminalité.

Cette pauvreté, parce qu’elle existe, on a fini par la croire inévitable et naturelle, qu’elle fait partie de la société humaine, au point qu’on n’a plus cherché à remettre en cause son existence.

Cependant, demeure une autre pauvreté, bien plus grave, une autre indigence, plus tragique, car leurs incidences sont terribles. C’est celle qui touche au cœur du pouvoir et à l’exercice du pouvoir. La pauvreté intellectuelle qui est l’attribut majeur des islamistes et leur incapacité à gouverner un pays, cumulent les maladresses et les impérities. C’est toujours le règne de la privation, non pas celle d’un manque des biens, mais du dénuement intellectuel, d’absence de sagesse, d’insuffisance de rigueur morale, de manque d’intégrité, d’honorabilité, de loyauté et de dignité personnelles. Aussi la honte, la vulgarité, les camouflets successifs et l’humiliation accompagnent-ils leur condition de pauvres politiciens.

Ce seuil d’indigence politique est atteint lorsque les moins capables de gouverner ont été portés au pouvoir par les moins capables de produire. Lorsque les moins aptes à réussir sont récompensés par l’argent payé par la confiscation du travail des vrais producteurs de ce pays.

Prédicateurs. Le football, seul exutoire de la violence locale, sera de nouveau remplacé par les joutes des prédicateurs du Golfe et des prêches du vendredi dont l’argumentaire principal prend appui sur la question des mœurs, qui semble à son tour se réduire à celles de la femme, figure centrale et menaçante de l’imaginaire masculin. Le gouvernement et le peuple ne communiqueront plus que par l’émeute au moment même où dans les bouches de ses dirigeants on se gargarise de liberté, de prospérité et de démocratie.

Salafiste. De Karachi à Tunis, de Kaboul à Casablanca, les mêmes individus qu’on croirait sortis du même moule, qui dérivent vers la caricature tellement ils sont ressemblants: la barbe longue et hirsute, les cheveux courts ou tressés, l’œil sournois et résolu et l’accoutrement similaire du salafisme mondialisé avec le sarouel, les sandales et le long gilet afghan.

Toutes ces foules sont souvent menées par des personnages frustes que paraissent obnubiler de préoccupations hiérarchiques, qui sont nantis du titre d’émir ou de cheikh et surtout d’un «abou» formant avec le nom qui suit un surnom «kunya» qui favorise l’émergence d’une conscience djihadiste capable ou de faire peur, ou de susciter des vocations.

Souveraineté. Le code de conduite à tenir en politique est la pierre angulaire sur laquelle s’appuient le comportement en public d’un élu ou d’un ministre. Il doit être irréprochable, exemplaire même, dans la mesure où il n’engage pas seulement sa personne mais l’institution et les citoyens qu’il représente. C’est encore plus sérieux lorsqu’il s’agit de relations entre Etats où la retenue d’un geste est parole, où la lenteur d’une démarche, l’expression d’une émotion et la direction d’un regard suscitent des interprétations parfois extravagantes, où chaque mot de trop provoque des commentaires sans fin, déclenche des réactions disproportionnées, laisse des traces.

Aussi restons-nous perplexes devant la désinvolture, le peu de retenue et le manque de civilité dont font preuve les représentants islamistes du gouvernement et de la nation. Aussi sommes-nous à nouveau affligés de penser que la politique extérieure du pays sera confiée à des personnes au parcours improbable, à l’identité encore incertaine, qui peinent à se définir, mais qui parlent pourtant au nom de tout un peuple. Et comment en serait-il autrement vu que dans l’idéologie d’Ennahdha les affiliations collectives sont de plus en plus brouillées sur les sentiments d’appartenance. Car, sur le globe tournant des islamistes, la Tunisie n’existe pas, c’est juste une terre de conquête, appelée un jour à intégrer un Etat unique, englobant tous les peuples musulmans, avec à leur tête, un calife.

Taxes. Les islamistes sont à l’affût du moindre sou pour tenter de combler le déficit public. De nouvelles taxes sont alors annoncées, leurs taux, tous différents, sont établis au coup par coup d’une manière tout à fait arbitraire. Le plus simple serait de frapper durement le vin et la bière. En les taxant, ne fait-on pas d’une pierre deux coups ?

La stratégie est alors simplissime: en augmentant les taxes sur certains produits, on augmente du coup leur prix et on décourage ainsi leur consommation. On fait œuvre pieuse, tout en contribuant à l’augmentation des recettes de l’Etat.

Les islamistes s’abriteront derrière le justificatif de l’augmentation des recettes, alors qu’ils cherchent seulement à instaurer une fiscalité dissuasive et, à terme, interdire la bière et le vin.

Tourisme (halal). Dans l’imaginaire géographique des islamistes, le tourisme n’existe pas. Je veux parler de ce tourisme qui porte sur la libération du corps et de l’esprit, sur la rencontre des genres et sur le paysage exotique ; le tourisme qui valorise le patrimoine et favorise les rencontres et les échanges et qui a longtemps servi d’instrument de connaissance mutuelle apte à faciliter le dialogue entre les civilisations. Leur hostilité envers l’industrie du voyage a d’ailleurs été formulée à maintes reprises et sans ambiguïté par les dirigeants du parti, émaillant après leur victoire passée, le discours de certains hauts dignitaires du régime qui avaient poussé l’amalgame et le fantasme jusqu’à qualifier le tourisme de prostitution et, de façon corrélative, désigné ses promoteurs en lobby de proxénètes en cols blancs.

Pour ceux qui ont appris à observer la société du point de vue du mâle dominant et avec les œillères du patriarcat, le tourisme n’est que l’activité emblématique d’une société laïque, à la fois déréglée et corrompue, génératrice de maux sociaux. Les lieux de vacances : hôtels, restaurants, discothèques et autres espaces de détente et de plaisir, ne sont à leurs yeux qu’un impénétrable univers de perdition et de débauches.

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