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L’Etoile du Sahel cherche président désespérément

Après la démission du premier vice-président Habib Sayah, et du deuxième vice-président Mehdi Laajimi, le comité directeur de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) n’existe plus. Le club de Sousse se dirige inéluctablement vers une assemblée extraordinaire élective. Encore faut-il trouver un nouveau candidat à la présidence…

Par Hassen Mzoughi

Le comité directeur de l’ESS n’est plus en situation légale, après les démissions du président, Ridha Charfeddine il y a une semaine, puis de ses deux vice-présidents Habib Sayah et Mehdi Laajimi, hier soir, vendredi 25 octobre.

Pour rappel, le secrétaire général Adel Ghaith avait démissionné l’été dernier (remplacé par Hammouda Bouazza), outre les départs des deux directeurs sportifs, Imed Mhadhbi puis son successeur Karim Haggui.

Qui prendra la relève du président démissionnaire ?

Cela fait trop de remous et d’instabilité et il est attendu, dans ces conditions, que le secrétariat général du club publiera d’urgence un communiqué pour annoncer l’ouverture des candidatures et la tenue d’une assemblée générale élective.

Les événements se sont accélérés ces deux dernières semaines, mais l’ESS a désormais besoin d’une direction administrative légalement instituée, avec un comité capable d’assumer ses responsabilités entières. Ce n’était pas évident auparavant avec un président, Ridha Charfeddine, tiraillé entre le club, son activité politique et ses affaires et mal secondé par ses collaborateurs.

Face à cette situation critique, une réunion urgente a été convoquée par le comité des anciens, qui comprend les anciens présidents, Othman Jenayeh, Moez Driss, Hamed Kamoun, Hammadi Mestiri et Abdeljalil Bouraoui. Le but est de convaincre le candidat idoine à prendre la relève du président démissionnaire.

Le président démissionnaire signe un contrat sponsoring historique

Encore dénigré, même parti, Charfeddine a signé, hier, une semaine après sa démission, un contrat sponsoring avec Tunisie Telecom jugé le plus important de l’histoire du club, doublé d’un autre contrat avec une société d’assurances, dont les montants, non divulgués, sont jugés très respectables. Récemment, il a résolu le dossier Souleymane Coulibaly, après avoir donné le feu vert pour le recrutement d’un nouvel entraîneur de haut niveau.

Ridha Charfeddine a récemment affirmé que le budget du club a connu, pour la première fois, un excédent grâce notamment à la prime de victoire en Coupe arabe des clubs champions, d’un montant de 16,2 millions de dinars tunisiens (dont 10% sont tombés dans la caisse de la Fédération tunisienne de football). Une manière de dire à ses détracteurs que sa gestion n’a pas été si mal, sur les plans aussi bien financier que sportif, et de… prendre rendez-vous avec l’Histoire, qui est, on le sait, un éternel retour.

La moitié de ces revenus a servi à éponger les amendes infligées à l’Etoile qui était menacée d’un retrait de 16 points de son classement, en rapport avec le Brésilien Leopoldo Roberto Markovsky surnommé surnommé Leo (3,3 MDT), Bilel Mohsni (2,3 MDT), Zouhaier Dhaouadi (180.000 DT) ou les 700.000 DT versés au club algérien de l’USM El Harrach, suite au transfert de Baghdad Bounedjah à un club qatari.

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