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Agrumes : Cette année, les maltaises exportées seront mieux contrôlées en amont

Quelque 10.000 tonnes de maltaises tunisiennes, variétés d’oranges de grande qualité très appréciées, particulièrement sur le marché français, seront exportées, cette année, à partir de ce mois de janvier, contre une moyenne annuelle de 20.000 tonnes en temps normal.

Lors d’un point de presse sur ce dossier, Samir Taïeb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a expliqué «ce recul de la production par la montée des températures, durant la période de croissance des agrumes, ce qui a causé la chute des fruits».

En dépit de ce faible volume, les maltaises tunisiennes, dénommées également «reines des oranges», sont attendues de pied ferme par les services sanitaires européens. Elles feront l’objet d’un contrôle très sévère. En cause, l’alerte émise par l’Organisation euro-méditerranéenne pour la protection des plantes suite à l’interception, durant l’été dernier, d’une dizaine de cargaisons d’oranges en provenance de Tunisie affectées par le champignon «phyllostica citricarpa».

La présence dans les orangeraies tunisiennes de ce champignon visible à travers des tâches noires sur les fruits a été, du reste, confirmée par les autorités tunisiennes. Ce champignon, qui serait importée d’Egypte, a pour particularité d’infliger de gros dégâts aux agrumes rendant leur peau tachetée et impropre à la commercialisation.

En prévision de cette alerte et d’éventuels contrôles sévères, les 9 centres d’exportation d’agrumes du Cap Bon, principale région productrice et exportatrice des oranges maltaises ont fait l’objet d’un encadrement spécial. Des équipes groupant les services phytosanitaires du ministère de l’Agriculture, du Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits) et de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap) sont sur place pour s’assurer de la qualité des maltaises à exporter.

L’accent est mis, non seulement, sur le contrôle de la non-infection des oranges par le «phyllostica citricarpa» mais également de la conformité de leurs tailles aux normes commerciales requises.

Rappelons que l’année dernière beaucoup de cargaisons exportées ont fait l’objet de réclamations en raison de la petite taille des oranges.

Khémaies Krimi

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