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Vague de soutien au dirigeant Attayar, Mohamed Hamdi, visé par une campagne de dénigrement

Plusieurs dirigeants politiques et activistes de la société civile ont fait part de leur soutien au vice-secrétaire général du Courant démocrate (Attayar), Mohamed Hamdi, victime d’une campagne de dénigrement et de commentaires déplacés sur… son apparence physique.

Depuis que son nom a été soufflé comme éventuel futur ministre de l’Education au gouvernement Fakhfakh, Mohamed Hamdi fait l’objet de critiques et de commentaires bêtes et méchants, et notamment sur ses origines et son physique.

Plusieurs activistes et dirigeants politiques ont dénoncé cette campagne, qualifiée de honteuse et ont défendu le dirigeant politique, tout en déplorant que l’on se base sur l’origine et l’apparence d’une personne pour la critiquer et en rappelant que les moqueries sur la couleur de la peau sont considérés comme un crime raciste, punissable par la loi.

Lazhar Akremi, avocat, ancien dirigeant Nidaa Tounes et ancien ministre chargé des Relations avec l’Assemblée, a publié un statut, ce soir, jeudi 13 février 2020, pour défendre le dirigeant Attayar : «Mohamed Hamdi est un homme instruit, il a les mains et le cœur propres», a-t-il écrit, en dénonçant «une honteuse campagne raciste».

De son côté, le député Tahya Tounes, Mehdi Ben Gharbia, a rappelé que Mohamed Hamdi est un militant : «C’est un homme sage et valeureux, qui a été fidèle à ses principes, lors de toutes les crises qu’a traversé le pays depuis 2011», a-t-il écrit sur un son compte Facebook, avant de conclure : «Il a tout mon respect et tout mon soutien face à la campagne injuste dont il est victime».

L’ancienne députée Bochra Belhaj Hmida a regretté, pour sa part, que M. Hamdi soit attaqué sur son apparence : «Je crains que la campagne contre Mohamed Hamdi ne soit liée à son apparence, non à sa vision, ni à sa perception de l’éducation qui n’a pas encore été présentée», a-t-elle écrit.

Mohamed Hamdi (49 ans), natif de Hassi Amor, un village du gouvernorat de Médenine, est titulaire d’une licence en philosophie de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba.

Il est professeur de philosophie et était membre du Syndicat général de l’enseignement secondaire, avant de rejoindre, en 2001, le Parti démocrate progressiste (PDP).

Il est élu dans la circonscription de Médenine aux législatives du 23 octobre 2011 et devient président du bloc démocratique à l’Assemblée nationale constituante (ANC).

Le constituant, qui avait refusé la fusion du PDP avec Al-Jomhouri, forme l’Alliance démocratique, dont il est le secrétaire général, jusqu’en octobre 2017, suite à la fusion de son parti avec Attayar, dont il devient le vice-secrétaire général.

En fait, les détracteurs de M. Hamdi s’attaquent à l’homme intègre, qui, n’en doutons pas, fera le ménage au ministère de l’Education, gangrené par la corruption et dominé par une poignée de syndicalistes véreux et attachés à leurs pouvoirs et privilèges. Ce sont ces hommes et femmes louches qui s’attaquent à lui en espérant lui barrer la route.

Y. N.

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