Le président de la république Kaïs Saïed, qui a inauguré, aujourd’hui, mercredi 4 mars 2020, le Salon international de l’aéronautique et de la défense à Djerba, a effectué une visite à Houmet Essouk et à la Hara El-Kbira, le quartier juif principal de l’île, avant de se rendre à la synagogue de la Ghriba.
Le chef de l’Etat était accompagné des ministres de la Défense, Imed Hazgui, et du Transport, Anouar Maarouf, ainsi que de René Trabelsi, ex-ministre du Tourisme et de l’Artisanat et membre de la commission d’organisation du pèlerinage de la synagogue de la Ghriba, présidée par son père Perez Trabelsi.
Cette visite a été l’occasion pour le président de rappeler la richesse historique, civilisationnelle et culturelle de la Tunisie et la coexistence pacifique entre ses habitants, de différentes religions.
Dans un communiqué, la présidence de la république a précisé que Kaïs Saïed a rappelé que de nombreux juifs tunisiens ont combattu le colonialisme et contribué à la construction du pays après l’indépendance, en ajoutant que certains d’entre eux ont assumé d’importantes responsabilités dans l’État.
«Le président de la république a également souligné la nécessité de faire la différence la religion juive, qui l’une des révélations divines, et le sionisme, qui occupe la terre de Palestine et opprime son peuple», ajoute le communiqué de la présidence, avant de conclure : «Il est temps que l’humanité mette fin à cette injustice».
Cette visite, on l’a compris, a été l’occasion pour le chef de l’Etat de dissiper la confusion entretenue par certains médias internationaux sur ses positions – certains l’ayant même soupçonné d’antisémitisme et d’hostilité à l’égard des juifs -, après ses déclarations en faveur de la cause palestinienne, considérée comme une injustice infligée par l’Etat d’Israël à tout un peuple chassé de ses territoires et soumis à toutes les formes de violence.
Y. N.
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