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Quand Noureddine Bhiri pleure Béji Caïd Essebsi (vidéo)

«‘‘Allah yarhamek ya Béji’’ Que Dieu lui accorde sa miséricorde. Comme il nous manque aujourd’hui»… C’est en ces termes, d’où fuse une ironie assassine, que Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire Ennahdha, a répondu à une question à propos de l’actuel président Kaïs Saïed.

Lors d’un entretien avec Shems FM, aujourd’hui, vendredi 26 juin 2020, et pour éviter de répondre à une question à propos de la visite de travail effectuée à Paris, en début de cette semaine, par le président de la république Kaïs Saïed, Noureddine Bhiri a répondu, avec un sourire narquois, par cet adage arabe : «C’est dans l’obscurité de la nuit la plus noire que l’on ressent le plus l’absence de la lune», ajoutant, et sur le même ton allusif et moqueur : «Lorsque la nuit tombe elle ne tombe pas seulement sur Carthage, c’est tout le pays qui se trouve dans le noir».

Face à l’insistance de la journaliste Sameh Meftah, qui insistait pour savoir le sens de ses déclarations, M. Bhriri a ajouté, sur le même ton moqueur : «Ce qui nous manque c’est sa gestion des affaires publiques, son patriotisme, sa sagesse et sa volonté de rassembler les Tunisiens». C’est-à-dire, on l’a compris, toutes les qualités qui, du point de vue de M. Bhiri et des autres dirigeants islamistes, qui manquent au successeur du défunt président.

«Allah yarhamek ya Béji», a répété plusieurs fois l’ancien ministre de la Justice. Il ne manquait plus que la larme à l’œil. On y était presque! Des larmes de crocodile dirait l’autre…

Qu’il est loin le temps où Béji Caïd Essebsi était vilipendé par Ennahdha («Il est plus dangereux que les salafistes», disait alors Rached Ghannouchi) et les milices violentes qui lui étaient affiliées en 2012 et 2013, la préhistoire !

 

Imed Bahri

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