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Une première au Bardo : La police judiciaire au parlement pour lever le sit-in du PDL

Foire d’empoigne à l’Assemblée, un spectacle devenue habituel.

Le ministère de l’Intérieur a confirmé que la police judiciaire s’est déplacée, ce lundi 20 juillet 2020, au Palais du Bardo, siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), sur ordre du ministère public, pour lever le sit-in des députés du Parti destourien libre (PDL).

Le ministère public a réagi suite à deux plaintes déposées par Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et son chef de cabinet, Habib Khedher, à précisé la députée Ennahdha Yamina Zoghlami. 

Abir Moussi, présidente du PDL et de son bloc parlementaire, qui a été choquée de voir des agents de sécurité dans l’hémicycle du parlement, un grave précédent, a rejeté la requête, en réclamant, en bon avocat, un document écrit et signé de la part du ministère public.

Elle a également considéré cet acte comme une atteinte au parlement. C’est une première historique, a-t-elle lancé, en déplorant l’attitude négative des autres députés face à ce qui s’est passé, y voyant une collision avec le parti islamiste Ennahdha et son président Rached Ghannouchi, également président de l’Assemblée, et commanditaire de cette action.

Le procureur général près du tribunal de première instance de Tunis, qui a appelé à mettre fin au sit-in de Mme Moussi et les autres députés PDL, n’est autre l’indéboulonnable Bechir Akremi, dont les mauvaises langues soulignent la proximité avec Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice et président du bloc parlementaire Ennahdha.

Imed Bahri  

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