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Nissaf Ben Alaya : Il est nécessaire de rendre le port de masques obligatoire dans les endroits publics

Avec l’aggravation de la situation épidémique, relative à la Covid-19, en Tunisie, comme dans plusieurs autres pays du monde, les mesures sanitaires actuelles ne semblent plus être suffisantes. Pour y remédier, l’une des idées les plus sérieusement étudiées aujourd’hui, selon la directrice de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, est de rendre le port de bavettes obligatoire dans tous les endroits publics.

C’est ce qu’elle a indiqué ce matin, 3 août 2020, lors de son intervention sur Mosaïque FM.

Revenant sur la contamination de plusieurs agents de l’aéroport Tunis-Carthage, Ben Alaya a assuré que de nombreuses mesures sanitaires préventives ont eu lieu en conséquence, parmi lesquelles une opération de stérilisation complète et la réalisation de centaines de tests (700 la semaine passée et près de 3.000 cette semaine).

Elle a également souligné que l’OMNE a proposé de réduire les activités des magasins de «Free shop» et des cafés et restaurants à l’intérieur de l’aéroport, qui connaissent souvent des rassemblements potentiellement nocifs.

«Mais le plus important est le port obligatoire des masques», a insisté Mme Ben Alaya, assurant qu’une mesure officielle à cet effet doit prochainement voir le jour, prévoyant des sanctions à l’encontre des contrevenants.

Rappelons qu’aujourd’hui, le port de masques est d’ores et déjà obligatoire à l’aéroport, mais que le contrôle ne se fait qu’au niveau de la porte d’entrée. C’est d’ailleurs le cas de nombreux autres endroits publics, comme les grandes surfaces, où la plupart des gens se contentent de porter leurs bavettes pour y accéder, et l’enlèvent dès qu’ils franchissent la porte d’entrée, ce qui en dit long, soit dit en passant, sur le sens de la responsabilité assez limité des Tunisiens.

D’où la nécessité de renforcer, dès maintenant et avant qu’il ne soit trop tard, les mesures préventives. D’autant plus que, pour des raisons économiques, la fermeture des frontières et le confinement général ne sont plus envisageables.

C. B. Y.

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