13 Août 2020 | 21:06 POLITIQUE, Tunisie
«Commençons d’abord par instaurer une égalité entre les femmes et les hommes concernant les droits sociaux et économiques avant de parler de l’égalité dans l’héritage», a lancé le président de la république, Kaïs Saïed, aujourd’hui, jeudi 13 août 2020, lors de la cérémonie organisée au palais de Carthage, à l’occasion de la fête nationale de la Femme.
Pour le chef de l’Etat, le débat sur l’héritage n’est pas innocent, a divisé et il est même erroné : «Comme si les Tunisiens avaient des comptes dans des banques étrangères. Instaurons d’abord une égalité entre les femmes et les hommes concernant les droits sociaux et économiques. La révolution a éclaté et les Tunisiens se sont sacrifiés pour la liberté et la dignité. Aussi, le Coran est clair à ce sujet et, en islam, le système de l’héritage n’est pas basé sur une pseudo égalité formelle, mais sur le principe de la justice», a-t-il dit, en parfait islamiste, lui l’homme de droit qu’il prétend être, en précisant que chacun est libre et que la relation entre les membres d’une même famille n’est pas comparable à celle entre les citoyens.
Kaïs Saïed a, par ailleurs, commenté l’interprétation des islamistes à propos de l’égalité successorale, en rappelant, encore une fois, que la loi de l’islam est un concept basé sur la justice et que chacun peut décider, sur la base de cette justice, de la distribution de l’héritage familial. «Ce débat ne doit pas être utilisé pour diviser et personne n’a le droit d’imposer son interprétation, chacun étant libre», a-t-il dit, en se perdant dans une démagogie difficile à faire admettre au regard du droit.
Sur un autre plan, Kaïs Saïed a valorisé le Code du statut personnel en saluant le rôle des différents militants historique et essentiellement celui du défunt président Bourguiba, qui l’a fait promulguer et qui a institué le principe de l’égalité de l’homme et de la femme sur le plan de la citoyenneté et donné à la femme une place inédite dans la société tunisienne et dans le monde arabe.
Le président, qui a réaffirmé sa volonté à protéger les acquis et à renforcer les droits de la femme, a également insisté sur un engagement pour le principe de l’égalité en droits et en devoirs des citoyens et des citoyennes.
Mais toute cette logorrhée présidentielle ne saurait cacher la vérité : le chef de l’Etat est opposé a principe de l’égalité successorale au nom de… la religion. Et ici l’homme de droit devient simplement… un croyant pratiquant. Et c’est tout dire.
Y. N.
UN BON PRESIDENT QUI PENSE CE QU IL DIT DANS LA DROITE LIGNE DE BOUGUIBA LA BETE NOIRE DES ISLAMISTES
DONC LEUR ENNEMI N°1
CONCLUSION QUAND ONT A UN OU DES ENNEMIS IL FAUT LES COMBATTRE PAR TOUS LES MOYENS POUR GAGNER LA GUERRE EN TANT QUE GENERAL EN CHEF DE LA TUNISIE
Bravo, Yusra !! Cette vaine logorrhée cherchait seulement à maquiller le refus de K. Saied de réaliser ce que BCE – qui était autrement plus courageux que Monsieur Toutankhamon – avait commencé à préconiser ! C’est indéniable : il faut en avoir deux en bronze pour penser réussir ce haut fait qui consiste à amender cette prescription coranique ! BCE s’y est pris trop tard, et les mânes de Satan l’ont laissé s’y engager en souriant dans leur barbe virtuelle, certains qu’ils lui auraient coupé la chique dans un laps de temps très bref… Seul Habib Bourguiba aurait pu imposer cet amendement, mais il avait déjà eu affaire à une trop nombreuse troupe de cheikh, pour songer encore à les défier plus avant : il s’est contenté de faire le plus gros – imposer le Code du Statut Personnel – confiant que ses disciples et ses élèves finiraient le boulot !
Il ne nous reste plus qu’à attendre le nouveau nabi bien monté sur ses deux en bronze pour compléter le travail de Bourguiba : il est malheureusement évident qu’il ne faudra plus compter pour cela sur le Président actuel, qui est trop appliqué à retrouver ses marques dans ses déclarations coufiques pour oser entreprendre une réforme aussi audacieuse !!!
C’est la position la plus sensée. On va pas se mettre le monde musulman sur le dos, en particulier ceux qui « adorent » notre démocratie naissante au point de la dénigrer quasi quotidiennement sur leur médias et surtout ceux qui y verraient une occasion unique pour nous mettre au ban de la géographie arabo islamique, à laquelle, sommes toutes, nous appartenons et de nous faire, de ce fait, toutes les misères impensables que nous ne pourrions pas supporter.
LA FEMME (TUNISIENNE) EST PLUS RICHE DE SON 6EME SENS