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Çağlar Fahri Çakilralp, nouvel ambassadeur de Turquie en Tunisie

Alors qu’Omer Ali Onaner, ancien camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’Ecole nationale d’administration (ENA, promotion Senghor) a quitté Tunis pour Paris afin d’inaugurer une nouvelle page d’apaisement entre Paris et Ankara (souhaitons-lui bonne chance), c’est un autre diplomate de carrière, Çağlar Fahri Çakilralp, qui vient de débarquer à la tête de l’ambassade de Turquie à Tunis.

À 50 ans, c’est le premier poste d’ambassadeur pour Çağlar Fahri Çakilralp.
Parlant français et anglais, en plus de sa langue maternelle, M. Çakilralp est titulaire d’une licence de l’Université de Marmara en sciences politiques et administratives (1996), d’un DEA de la même université, également en sciences politiques et administratives (2001) et d’un DEA du Collège d’Europe en études politiques et administratives européennes, à Bruges, Belgique (2002). Il avait été en poste à Kinshasa (RDC), auprès de l’Union européenne, à Bruxelles (Belgique), à Budapest (Hongrie), à Tabriz (Iran).
Son dernier poste en date a été celui de directeur général adjoint, conseiller spécial du vice-ministre des Affaires étrangères, à Ankara.

Dans un message écrit et publié sur la page Facebook de l’ambassade de Turuie en Tunisie, le diplomate a écrit, notamment : «La Turquie, étant consciente que la Tunisie est un pont entre l’Europe et l’Afrique et une porte d’entrée vers l’Afrique, accorde une place importante à celle-ci dans sa stratégie de commerce extérieur. Comme notre président de la république Recep Tayyip Erdoğan a bien indiqué, le développement de la Tunisie vaut également le développement de la Turquie, ce qui révèle clairement l’importance du renforcement des relations économiques et commerciales bilatérales.»

Et M. Çakilralp d’ajouter : «L’accord de libre-échange, entré en vigueur en 2005, a permis à notre volume d’échanges d’atteindre 1,09 milliard de dollars à la fin de 2020. Cependant, ce chiffre est bien en deçà du potentiel réel. Dans ce contexte, l’un de nos objectifs les plus importants est de faire en sorte que notre volume d’échanges augmente de manière équilibrée au profit des deux pays et d’accroître les investissements mutuels.»

Et M. Çakilralp d’ajouter : «L’accord de libre-échange, entré en vigueur en 2005, a permis à notre volume d’échanges d’atteindre 1,09 milliard de dollars à la fin de 2020. Cependant, ce chiffre est bien en-deçà du potentiel réel. Dans ce contexte, l’un de nos objectifs les plus importants est de faire en sorte que notre volume d’échanges augmente de manière équilibrée au profit des deux pays et d’accroître les investissements mutuels.»

On aimerait de notre côté souligner, à propos des échanges commerciaux, l’épithète «équilibrés», car ceux-ci ne le sont pas du tout; ils sont même très déséquilibrés au profit de la Turquie, représentant l’un des plus importants déficits du commerce extérieur de la Tunisie.

Imed Bahri.

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