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Caïd Essebsi au Caire salue l’entente tuniso-égyptienne

Essebsi Essissi

Le président de la république, Béji Caïd Essebsi, est en visite officielle de deux jours au Caire pour confirmer le rapprochement entre les deux pays.

 

 
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a déclaré, lors d’une conférence de presse, dimanche, au Caire, avec son homologue égyptien, Abdelfattah Al-Sissi: «Je suis arrivé en Égypte tout en étant optimiste de cette visite qui ne manquera pas de contribuer à resserrer les liens de fraternité entre la Tunisie et l’Égypte et de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines».

M. Caïd Essebsi a déclaré que sa rencontre avec son homologue égyptien s’est déroulée «dans un esprit de bonne entente et de compréhension», ce qui permettra d’appuyer les résultats positifs auxquels a abouti la 15e session de la haute commission mixte tuniso-égyptienne qui avait eu lieu, récemment, à Tunis.

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Cette rencontre, a-t-il ajouté, a permis de faire état d’un «rapprochement des vues» sur les questions d’intérêt commun et l’ensemble des questions régionales et internationales. «La réussite de ces entretiens est en soi un message rassurant aux peuples tunisien et égyptien quant à l’avenir des relations bilatérales», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Caïd Essebsi a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pays pour éviter tout éventuel incident. «La Tunisie tient à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays pour éviter tout éventuel incident ou issue incertaine», a-t-il indiqué, par allusion à son prédécesseur au palais de Carthage, Moncef Marzouki, qui avait qualifié l’accession de M. Al-Sissi à la tête du pouvoir en Egypte, durant l’été 2013, de «putsch militaire», ce qui a détérioré les relations entre les deux pays.
 

 
D’autre part, le chef de l’Etat a émis le souhait de voir les pays arabes aboutir à un rapprochement des vues sur plusieurs questions sensibles qui déterminent le destin de la région arabe toute entière.

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L’instauration d’un «haut degré»  de consensus inter-arabe, a-t-il estimé, est tributaire de la flexibilité des positions et du respect de l’opinion et de l’opinion opposée.

Le président de la république a entamé, dimanche, une visite de fraternité et de travail de deux jours, au Caire, à l’invitation de son homologue égyptien.

A. B. M. (avec Tap)

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