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Ministre de la Santé cherche médecins spécialistes désespérément

Said-Aidi

Le ministre de la Santé Said Aidi veut renforcer la médecine spécialisée dans les régions prioritaires, mais il y a loin de la coupe aux lèvres.

«Trois cents médecins spécialistes ont jusqu’ici répondu à l’appel lancé par le ministère de la Santé portant sur le renforcement de la médecine spécialisée dans les régions intérieures», a déclaré Said Aidi, ministre de la Santé, lundi 1er février 2016, sur le plateau de l’émission ‘‘Chokran Ala El-Houdhour’’ (Merci pour votre présence), sur la Wataniya 1, première chaine de la télévision nationale.

En effet, dans un souci de garantir l’équilibre souhaité entre toutes les régions du pays en matière de services de santé, le ministère de la Santé prévoit l’extension et la mise en oeuvre du programme de renforcement des régions prioritaires en médecins spécialistes, qui seront orientés progressivement vers les hôpitaux régionaux concernés par ce programme.

Tous les médecins hospitalo-universitaires et hospitalo-sanitaires n’exerçant pas d’activité privée complémentaire (APC) ou d’activité privée rémunérée (APR), spécialistes en gynécologie-obstétrique, anesthésie-réanimation, imagerie médicale, chirurgie générale, orthopédie-traumatologie et pédiatrie, et désirant adhérer à ce programme, sont donc invités par le ministère de la Santé à  adresser leurs demandes conformément au modèle mis à leur disposition.

Inadéquation renversée

Abordant le dossier de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), le ministre a évoqué l’inadéquation renversée entre les dépenses engagées et les services offerts par les secteurs public et privé. Il a fait savoir, dans ce contexte, que 65% des dépenses de la Cnam, au titre des services de santé, sont destinées au secteur privé contre 35% uniquement pour le secteur public, alors que le taux des bénéficiaires de services publics de la santé est de 65% contre 35% pour le privé.

Le ministre de la Santé estime, par ailleurs, que le déficit affiché par la Pharmacie Centrale est de l’ordre de 200 millions de dinars (MD) et que le budget alloué aux maladies de longue durée sera triplé, cette année, pour passer de 16 à 48 millions de dinars.

Wajdi Msaed

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