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Les Champions Citroën en route pour Rio

A quelques semaines des JO 2016, qui se tiendront du 5 au 21 août à Rio de Janeiro, au Brésil, nos athlètes ont besoin de soutien et de réconfort. Citroën Tunisie l’a fait.

Par Zohra Abid

Pour voir leur rêve de médaille olympique se réaliser et le drapeau national flotter dans le ciel brésilien et entendre l’hymne national résonner en Amérique du Sud, avant de rentrer au pays couronnés par les lauriers de la gloire, nos athlètes ont vraiment besoin de se sentir entourés, encouragés et portés à bout de bras. D’autant qu’ils ne sont pas les seuls à faire ce rêve : 11 millions de Tunisiens sont derrière eux dans cette aventure, dont le cœur battra, les yeux rivés sur leurs athlètes dans les stades, les pistes de courses et les tatamis, en espérant les voir se battre vaillamment et, pourquoi pas, gagner et représenter dignement la Tunisie dans le plus grand rendez-vous sportif mondial.

Tous pour hisser le drapeau national

C’est dans ce cadre qu’une conférence de presse a été donnée, lundi dernier, au showroom de Citroën, aux Berges du Lac de Tunis, par l’un des principaux sponsors des athlètes tunisiens, Aures Auto, distributeur officiel de Citroën en Tunisie.

Pour Bassem Loukil, Pdg d’Aures Auto, filiale de la holding UADH, pôle automobile du Groupe Loukil, les jeunes espoirs du sport tunisien méritent toute notre attention et doivent être accompagnés dans leur aventure olympique jusqu’au bout de l’exploit et du rêve. Sans révéler le montant exact alloué, depuis plusieurs mois, à la préparation de chacun des 5 athlètes sponsorisés dans le cadre du programme Champions Citroën, M. Loukil s’est contenté de qualifier le budget général de l’opération d’«important». Et on peut l’imaginer, sachant que ces athlètes poursuivent la plupart du temps leur préparation à l’étranger et sous la conduite de coachs étrangers.

«A chaque athlète son budget. Nous ne pouvons pas le dévoiler car la somme octroyée à chacun est, selon le contrat, tenue secrète entre l’athlète et nous. Mais je peux assurer que le budget global dépasse largement 1 million de dinars. Il faut dire que les entraînements, qui se font à l’étranger, sont coûteux, comme ceux de Habiba Ghribi, en Afrique du Sud, en Allemagne ou en Angleterre. Puis il y a les frais des nombreux déplacements de ces athlètes classés parmi les 10 meilleurs au monde pour participer aux meetings internationaux», a précisé M. Loukil, qui parlait en présence, notamment, du ministre de la Jeunesse et des Sports Maher Ben Dhia, du président du Comité national olympique tunisien (Cnot) Mahrez Boussayene, et de plusieurs responsables sportifs et figures emblématiques du sport national, ainsi que de Walid Loukil, directeur général adjoint du groupe familial.

Transformer le rêve en réalité

Les 5 athlètes parrainés par Citroën Tunisie, et qui seront bientôt au Brésil, n’étaient pas tous présents et pour cause. Deux ont brillé par leur absence : l’athlète spécialiste des courses de fond et de demi-fond Habiba Ghribi et l’escrimeuse Ines Boubakri, qui poursuivent actuellement leurs entraînement à l’étranger. Les 3 autres, en revanche, étaient là : Yassine Trabelsi, 2e mondial de taekwondo (qui vient de décrocher il y a quelques jours, en Egypte, la médaille d’or du Championnat d’Afrique, les 2 judokas Faycel Jaballah (+100 kg) et Nihel Cheikhrouhou (+78 kg).

Ils étaient heureux, mais surtout concentrés et conscients des énormes attentes que leurs récentes performances ont suscitées chez les Tunisiens, dont les cœurs vont battre bientôt pour eux et rien que pour eux, pour les pousser à puiser au fond d’eux-mêmes la foi, la force et l’énergie qui feront déplacer les montagnes.

Tout en souhaitant bonne chance aux athlètes, Maher Ben Dhia a félicité le Groupe Loukil pour avoir a parié sur ces jeunes champions, les a parrainés et mis le paquet pour leur faciliter les entraînements et mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour qu’ils puissent transformer leur rêve en réalité. «Aujourd’hui, sans le soutien du secteur privé, le sport national ne pourra pas évoluer», a lancé le ministre.

«Nous sommes optimistes et nous pouvons même affirmer que 3 médailles sont déjà dans la poche», a conclu Bassem Loukil.

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