C’est le tribunal de première instance de Tunis qui examinera l’affaire des journalistes poursuivis dans l’affaire du berger décapité en 2015 à Sidi Bouzid.
Le juge d’instruction du 8e bureau du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a décidé de se dessaisir, après accord du ministère public, pour le tribunal de première instance de Tunis, de l’affaire des journalistes de l’Etablissement de la Télévision Tunisienne poursuivis pour la diffusion d’images macabres, et ce pour absence du caractère terroriste des actes qui leur sont incriminés, a annoncé, mardi, Sofiene Sliti, porte-parole de tribunal de première instance de Tunis et du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
«Le ministère public avait ordonné d’ouvrir une enquête pour apologie du terrorisme et d’actes terroristes après la diffusion par la télévision nationale tunisienne d’images de la tête décapitée du berger Mabrouk Soltani, dans le téléjournal de 13h00 du 14 novembre 2015», a-t-il rappelé dans une déclaration à l’agence Tap.
La région de Slatnia, délégation de Jelma, relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, avait été le théâtre d’un crime horrible perpétré la veille par un groupe terroriste qui avait égorgé le berger âgé de 16 ans avant de le décapiter et d’envoyer sa tête à sa famille par l’intermédiaire de son jeune cousin qui l’accompagnait.
I. B. (avec Tap).
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