L’Espérance a obtenu un nul précieux en déplacement (2-2), à Alexandrie, face à Al Ahly du Caire, en attendant le match retour dans une semaine à Radès.
Par Hassen Mzoughi
Avec 10 titres de champion d’Afrique sur la pelouse du Stade Borg Al Arab d’Alexandrie, huit pour Al Ahly du Caire et deux pour l’Espérance sportive de Tunis (EST), le classique du football continental, samedi soir, 17 septembre 2017, a tenu ses promesses : des buts, de l’intensité, des rebondissements et du suspense qui demeure entier avant la manche retour samedi prochain (20h) à Radès.
Lors de ce 15e face à face en interclubs africains entre 1990 et 2015, dont 13 en Ligue des champions, la victoire a basculé d’un camp à l’autre, comme en témoignent ces deux occasions nettes offertes en fin de première mi-temps aux Egyptiens alors qu’ils menaient déjà 1-0 ou cette balle en or gâchée par Fakhreddine Ben Youssef dans les temps additionnel et qui aurait fait gagner l’EST 3-2.
Trois buts sur bal les arrêtées
L’Espérance a finalement obtenu un nul précieux en déplacement (2-2). Pourtant le plan du coach cairote consistant à faire la différence en première période a failli marcher. En effet, tout a mal commencé pour les «Sang et or» lorsque le virevoltant Marocain Walid Azaro a obtenu un penalty sur une faute de Montassar Talbi. La sanction transformée par Abdallah Saïd (11’) a été rapidement suivie de deux chaudes alertes. Ahmed El-Sheikh, qui a buté sur le portier «Sang et or», et Walid Azaro, qui a manqué le cadre de la tête auraient pu obtenir un écart conséquent.
Mais les erreurs défensives vont s’accumuler pour donner une tout autre tournure au match. En effet, trois buts ont été marqués sur des fautes primaires. Le premier sur un corner et une déviation au premier poteau. Taha Yassine Khenissi complètement oublié au deuxième poteau a égalisé à bout portant (21e).
Les «Sang et or» vont punir leurs adversaires au retour des vestiaires. Sur un coup-franc direct, Cherif Ekramy a commis une grosse faute de main en laissant passer la balle de Ghaylane Chaalali pour doubler la marque (48’).
Les locaux exploitent eux aussi à un coup-franc pour égaliser par l’excellent Walid Azaro qui pousse sur la ligne au fond des filets un ballon repoussé difficilement par Moez Ben Cherifia (67’).
Faouzi Benzarti : «Une deuxième manche plus difficile»
Sur l’ensemble de ce match équilibré, l’Espérance a encore fait parler sa cohésion à l’entre-jeu et son efficacité en attaque mais le manque de fraîcheur physique et les erreurs de marquage en défense ont pesé sur le rendement et le résultat de l’équipe en seconde période.
Certes, Faouzi Benzarti peut être satisfait de la parité mais il a reconnu devant les médias égyptiens que «le fléchissement physique de ses joueurs a permis à l’équipe d’Al Ahly de revenir au score. Oublions, a-t-il dit, ce match aller et préparons-nous à une deuxième manche plus difficile. Les chances sont équilibrées. Pour le moment les joueurs ont besoin de bien récupérer», a-t-il conclu.
Les formations:
Al Ahly : Cherif Ekramy, Ahmed Fathi, Rami Rabia, Saad Samir, Ali Maaloul, El Sulaya, Houssem Ashour (Salah Gomaa ), Ahmed El Sheikh (Walid Souleyman 50’), Abdallah Said, Ajayi (Emad Metaab 75’), Walid Azaro.
Espérance : Moez Ben Cherifia, Iheb Mbarki, Chamseddine Dhaouadi, Montassar Talbi, Khalil Chammam, Fousseiny Coulibaly, Ferjani Sassi (Fakhreddine Ben Youssef 67’), Frank Kom, Ghaylane Chaalali, Anice Badri (Saad Bguir 85’), Taha Yassine Khenissi (Haythem Jouini 74’).
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