Accueil » Clôture du Festival Méditerranéen de la Goulette : Le Théâtre tunisien à l’honneur

Clôture du Festival Méditerranéen de la Goulette : Le Théâtre tunisien à l’honneur

La 45e édition du Festival Méditerranéen de la Goulette, qui avait démarré le 17 août, s’est clôturée le soir du mardi 27 août 2019, à la Karraka, le fameux fort espagnol de la Goulette. Une édition qui a rendu hommage au théâtre tunisien et ses pionniers.

Par Fawz Ben Ali

Après 10 jours de spectacles quotidiens entre musique engagée et dernières créations théâtrales, le Festival Méditerranéen de la Goulette a clôturé sa 45e édition, «dont l’organisation fut un véritable défi», selon son directeur Habib Mansouri, qui croit fortement à la continuité de ce festival, qui lutte pour une programmation de qualité, malgré le manque de moyens financiers.

Une panoplie de chanteurs, de musiciens et de comédiens tunisiens ont défilé sur la scène de la Karraka durant ces 10 jours, où le public a malheureusement été plutôt modeste, malgré les tarifs symboliques des soirées proposées.

Dans son allocution à la cérémonie de clôture, Amal Al Imam, le maire de la ville de la Goulette, a évoqué l’importance de ce festival pour les habitants de la ville, «La Goulette a toujours été connue pour son esprit festif et sa diversité culturelle», a-t-elle souligné.

La direction du festival a tenu à mettre en valeur sa vocation théâtrale non seulement à travers la programmation, mais aussi en rendant hommage à quelques grands noms du théâtre tunisien : Nejia Ouerghi, Lassaad Ben Abdallah, Zahira Ben Ammar, Abdelkader Ben Said, Fathi Miladi et Lotfi Torki.

La soirée s’est poursuivie avec la pièce de théâtre ‘‘Blood Moon’’ (Lune de sang) écrite par Basma Eleuchi et mise en scène par Moez Mrabet. Il s’agit de l’une des dernières productions du Théâtre Al Hamra, marquant le grand retour de l’homme de théâtre et ancien directeur du Festival international de Hammamet Moez Mrabet.

Interprétée par Basma Eleuchi et Meriem Sayeh, ‘‘Blood moon’’ raconte le ressenti féminin face aux huit années qui ont suivi la révolution du 14 janvier 2011 entre espoirs et déceptions. La pièce part d’un fait divers imaginé : l’assassinat d’une femme poète sur la place publique, puis les destins croisés de deux jeunes femmes qui se rencontrent en une nuit de «lune de sang» dans un pays livré au chaos.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!