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Agressions et braquages à Tunis : Trois individus arrêtés

La police de secours de Tunis a arrêté ce soir, mardi 21 janvier 2020, trois individus accusés de braquages à l’arme blanche, dont un suspect ayant poignardé, dimanche dernier, un homme à Bab El-Khadra.

Une patrouille sécuritaire a arrêté deux individus, qui venaient d’agresser, ce soir, une dame au centre-ville de Tunis, et lui ont volé son téléphone portable, indique une source sécuritaire à Kapitalis, en ajoutant que la victime les a reconnus, ce qui a permis l’arrestation des suspects et leur placement en détention.

D’autre part, un braqueur, qui avait poignardé un homme à la jambe, dimanche dernier, lors d’un braquage, a également été intercepté par les agents de la police de secours.

Le suspect a avoué les faits et a également été placé en garde à vue, ajoute la même source.

Rappelons que les agressions et les braquages sont en recrudescence et ont fait plusieurs victimes ces derniers jours, dont une avocate, agressée à El-Manar et qui est encore hospitalisée, une garde nationale, braquée et blessée au couteau à Mellassine et une jeune fille, blessée à la tête avec une barre de fer à Hammamet et qui vient de quitter l’unité de soins intensifs.

La semaine dernière, un braquage s’est transformé en drame, à la station de métro de Bab El-Khadhra, après le décès du soldat Ala Khelifi.

En voulant suivre les adolescents qui l’ont volé, la victime a sorti la tête de la fenêtre du métro et s’est cogné contre un poteau. Quatre suspects, âgés de 14 et 16 ans, sont en détention…

Les patrouilles sécuritaires ont été renforcées, dans différentes régions du pays. Certaines sont elles aussi victimes de violences par les délinquants.

Hier, trois policiers ont été agressés à l’épée à El-Ouardia lors d’une interpellation, et ont pu arrêter un des suspects. Le 2e est en fuite et fait l’objet d’un mandat de recherche.

Ce soir, c’est à Soliman, que des agents ont été agressés par 2 individus armées d’un couperet… Les forcenés ont été maîtrisés et placés en garde à vue, indique le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale de la sécurité publique (SFDGSP).

Y. N.

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