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A propos de la visite inopinée du président Saïed au ministère de l’Intérieur (Vidéo)

«Les libertés sont garanties et les sécuritaires, qui sont au service de l’État et qui sont les enfants du peuple ne sont pas les ennemis des citoyens et vice versa. Nous devons veiller à assurer un équilibre entre les libertés, la sécurité et l’ordre», a lancé le président de la république, Kaïs Saïed, lors la visite inopinée qu’il a effectué ce mardi 2 février 2021, au siège ministère de l’Intérieur, en affirmant «qu’il n’y a pas de place au chaos, pouvant servir à certains de tenter de semer le conflit au sein des institutions de l’État».

«Je refuse que l’on s’en prenne à un sécuritaire qui représente l’Etat et non de quelconque autre partie, tout comme je refuse que l’on touche aux libertés», a-t-il ajouté, en s’adressant à Hichem Mechichi, chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim et aux cadres sécuritaires présents lors de cette rencontre.

Le président Saïed a rappelé que nous sommes dans une nouvelle étape et une nouvelle approche qui imposent le respect de la loi pour tous : «Il n’y a pas de place au chaos et il est hors de question que certains utilisent celui-ci pour tenter de semer le conflit au sein même du ministère de l’Intérieur et au seins de toute autre institution de l’État. Certains tentent de s’y introduire comme un ver dans un fruit et ça nous ne le tolérerons jamais ! La loi doit être appliquée à tous et d’une manière juste et équitable» a ajouté M. Saïed.

Tout en saluant les efforts des forces sécuritaires, il a également a mis en garde contre toute tentative d’instrumentalisation de l’institution sécuritaire à des fins politiques.

«Nul n’est au dessus de la loi ! Un État sans sécurité n’est pas un État, mais aussi un régime sans libertés n’est pas le nôtre, qui exige le respect des citoyens et leurs libertés», a-t-il insisté.

Le chef de l’Etat a ajouté qu’il ne tolère pas, non plus, que les libertés soient menacées, en affirmant que la loi prime sur tout et tous et en indiquant qu’il faut protéger les sécuritaires et prendre les mesures contre ceux, qui parmi eux, commettent des dépassements.

«Je refuse que l’on agresse un sécuritaire, qui représente l’État et protège ses institutions et il faut veiller à préserver sa dignité et ses droits, tout comme je n’accepterai jamais toute répression et toute atteinte aux libertés», a-t-il encore dit, en ajoutant : «Nous devons veiller à assurer un équilibre entre les libertés, la sécurité et l’ordre».

 

Y. N.

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