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La branche tunisienne de l’Union des oulémas musulmans répond à Abir Moussi

Ghannouchi & Al-Qaradhaoui.

La branche tunisienne de l’Union internationale des oulémas musulmans, organisation financée par le Qatar et qui a été fondée par l’extrémiste Youssef Al-Qaradhawi a affirmé n’avoir reçu aucune mise en garde du gouvernement, comme annoncé hier, jeudi 25 février 2021, par la députée Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL).

«Les informations relayées par certains médias indiquant que le gouvernement a pris des mesures pour notre dissolution sont erronées et nous n’avons reçu aucune mise en garde», précise l’organisation controversée dans un post publié sur sa page Facebook, avant d’ajouter un autre post s’attaquant à Abir Moussi : «Nous n’avons pas été informés que la fasciste est devenue porte-parole du gouvernement».

On notera qu’hier soir l’Union des oulémas musulman avait oublié un post qu’elle a effacé ce matin, où elle qualifie la présidente du PDL d’ennemie de la révolution tout en menaçant de protester devant le siège de ce parti : «Bientôt nous allons installer nos tentes devant le siège du parti, ennemi de la révolution tunisienne», avons nous pu lire sur ce statut finalement supprimé.

Rappelons par ailleurs que selon Abir Moussi, la Direction générale des associations et des partis (DGAP), affiliée à la présidence du gouvernement a relevé de nombreuses infractions, notamment sur «les sources de financement de l’association mère, violation des lois relatives au système éducatif tunisien officiel et mise en place d’un système éducatif parallèle».

Abir Moussi a également évoqué la violation de l’article 4 portant sur l’organisation des associations, en affirmant que les fondateurs de la branche tunisienne sont issus du parti islamiste Ennahdha.

Rappelons que Parti destourien libre a entamé un sit-in, depuis le 16 novembre 2020, devant le siège de l’antenne tunisienne de «l’Union de Qaradawi» à l’Av. Kheireddine Pacha de Tunis, en appelant au départ de la Tunisie, de ce bras associatif du parti islamiste Ennahdha, sachant que la justice avait refusé la demande de fermeture, émise par ce parti.

Y. N.

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