Accueil » Investissement : Perenco va renforcer ses activités en Tunisie

Investissement : Perenco va renforcer ses activités en Tunisie

Najla Bouden recevant les responsables de Perenco.

Malgré les difficultés auxquelles elle a fait face ces dernières années en raison des mouvements sociaux ayant perturbé le travail dans ses installations en Tunisie, la compagnie pétrolière et gazière française Perenco projette de renforcer et de diversifier ses activités dans notre pays. Une bonne nouvelle qui met du baume au cœur dans l’avalanche de mauvaises nouvelles à la quelle nous sommes soumis depuis quelque temps.

En effet, le président du groupe Perenco, François Perrodo, a déclaré que son groupe est disposé à augmenter ses investissements en Tunisie à 380 millions de dinars tunisiens (MDT) au cours des quatre prochaines années.

Perenco envisage aussi de diversifier ses activités et de les étendre à l’énergie solaire, a déclaré Perrodo lors de sa rencontre, samedi 26 mars 2022, avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden au palais du gouvernement à Kasbah.

Le groupe prévoit également d’investir dans la production d’huile d’olive biologique afin d’encourager l’agriculture locale et de créer de nouveaux emplois dans les régions de l’intérieur du pays, a indiqué la présidence du gouvernement dans un communiqué.

Quant aux activités d’exploration pétrolière, le groupe prévoit d’explorer avec d’autres partenaires de nouveaux gisements pétroliers dans les golfes d’Hammamet et de Gabès, en plus de développer de nouveaux projets dans le domaine du recyclage des déchets plastiques.

La cheffe du gouvernement a salué l’intention du groupe d’investir dans les énergies alternatives, notant que le gouvernement tunisien soutient les investissements dans ce domaine.

Perenco est un producteur indépendant de pétrole et de gaz fondé en 1992. Il exploite plus de 3 000 puits pour une production brute de 450 000 barils d’équivalent pétrole par jour en 2020. Il fournit environ 4 000 emplois, parmi les cadres, ouvriers et techniciens. Si le groupe envisage de renforcer et de diversifier ses activités en Tunisie, c’est en raison de la proximité géographique de notre pays et de la volonté des opérateurs du secteur énergétique d’augmenter leur production, dans le contexte de la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine, de se rapprocher de leurs sources d’approvisionnement et de diversifier leurs activités, en perspectives de crises géopolitiques majeures.

La Tunisie, forte de sa proximité de l’Europe, ne doit pas se contenter d’attendre de nouveaux investissements étrangers. Elle doit aller les chercher en mettant en valeur l’attractivité de son site et, surtout, se préparer à les accueillir, notamment en calmant la grogne sociale et en mettant de l’ordre dans les zones de production, l’agitation sociale constituant un frein pour les investissements.

I. B.

Articles liés :

Après avoir chassé Petrofac, les agents veulent faire fuir Perenco

Après avoir chassé Petrofac, les agents veulent faire fuir Perenco

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.