Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès en Tunisie

Dans une déclaration à Mosaïque, dimanche 2 octobre 2022, la présidente de la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire (STCCC), Lilia Zakhama, a souligné l’importance de l’éducation et de l’information pour prévenir les maladies cardio-vasculaires.

Dr Zakhama, qui intervenait à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du cœur, correspondant au 29 septembre de chaque année, lors d’une conférence sur les accidents cardiovasculaires organisée par la STCCC à la Cité des sciences de Tunis, a affirmé que cette journée de sensibilisation s’est tenue sous la forme d’un dialogue entre le patient et le médecin pour une meilleure éducation médicale. Ce fut aussi l’occasion d’une campagne de sensibilisation aux premiers secours en cas d’attaque cardiaque.

Dr Zakhama a souligné l’importance d’une intervention médicale rapide en cas d’accident vasculaire cérébral, qui est le résultat d’un blocage soudain de l’artère coronaire, responsable de l’approvisionnement du muscle cardiaque avec le sang nécessaire pour le nourrir. Ce blocage peut avoir plusieurs causes qui sont autant de facteurs de risque de maladies cardiaques, notamment le tabagisme, l’hypertension artérielle, le cholestérol et le manque d’exercice, en plus de l’obésité et du diabète.

Un patient témoigne, le célèbre comédien Lamine Nahdi, sous le regard de Dr Lilia Zakhama.

Pour éviter les crises cardiaques, un mode de vie sain doit être suivi et, en cas de crise cardiaque, le traitement doit être rapidement apporté au patient, d’où l’importance de l’organisation des premiers secours.

La crise cardiaque se fait généralement sentir par des sensations de brûlure au niveau de la poitrine, du cœur, du bras et du cou.

Selon Dr Zakhama, les maladies cardiaques restent la première cause de décès en Tunisie avec un taux de 26%, dont 10% suite à des crises cardiaques, qui peuvent survenir dès l’âge de quarante ans, d’où l’importance de la prévention et du dépistage précoce.

Le fait que beaucoup de personnes qui subissent des crises cardiaques ne consultent pas systématiquement aussitôt après, on ne peut avancer une statistique précise des personnes subissant une crise cardiaque chaque année en Tunisie. Aussi un travail est-il mené actuellement entre le ministère de la Santé et plusieurs composantes de la société civile afin de compter le nombre de patients subissant une crise cardiaque chaque année.

I. B.

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