Le festival Nawaat revient à Tunis avec le thème de la résistance

Ouverte vendredi 15 décembre à Tunis, la troisième édition du festival du magazine indépendant Nawaat sera clôturé aujourd’hui, dimanche 17 décembre avec le thème «Résistance aux violences faites aux femmes, marginalisation, précarité et occupation israélienne».

Pendant trois jours, Nawaat Festival met en lumière les différentes formes de résistance à ces violences, à travers des performances artistiques engagées qui redonnent un nouveau souffle à la thématique. Une résistance exprimée à travers le cinéma, la photographie, la danse et le débat, expliquent les organisateurs.

Le programme du Festival comprend également une exposition intitulée «Vagabondage» de Chehine Dhahak. Fruit de plusieurs années de contemplation, la première exposition personnelle de Chehine Dhahak est une exploration visuelle de l’errance. Une série de rencontres fortuites ont donné lieu à des photographies suggestives, assemblage soigneusement orchestré dans lequel l’harmonie visuelle et les proportions jouent un rôle clé.

À travers cette collection, Dhahak nous invite à une méditation visuelle où la résilience émane de chaque image, révélant la beauté éphémère et la force silencieuse qui se cachent derrière la solitude urbaine.

«Amazighs : mémoires perdues» de Mohamed Arbi Soualhia est une expérience immersive programmée dans la section ‘Réalité Virtuelle’.

Depuis l’indépendance de la Tunisie en 1956  jusqu’aux années 1970, de nombreuses communautés villageoises amazighes du sud de la Tunisie ont été contraintes de quitter leurs terres et de s’installer dans les basses terres. Au fil du temps, les souvenirs s’estompent et avec eux l’identité, la langue et les traditions d’un peuple. L’objectif des «Amazighs : mémoires perdues» est avant tout d’archiver la mémoire collective. Les témoignages ont été recueillis et présentés dans trois sections de réalité virtuelle.

En plus des performances de danse et de musique, une projection  de‘‘Memories of Concrete’’ de l’artiste visuel Yasser Jridi, un court métrage expérimental à la frontière entre journalisme et création artistique. Basé sur des images tournées sur le marché central, le film est un cocktail explosif mêlant séquences vidéo de corps en mouvement et créations graphiques.

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