Le FTDES s’inquiète sur la situation des immigrés tunisiens en France

Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) a appelé les autorités tunisiennes à tout mettre en œuvre pour protéger les droits des immigrés en France suite à l’adoption d’un nouveau projet de loi sur l’immigration qui leur est hostile, et a exprimé son inquiétude face à la situation des immigrés tunisiens en France.

Dans un communiqué publié lundi 25 décembre 2023, le FTDES a souligné l’importance de la solidarité entre les peuples, les forces civiles et les syndicats pour faire face aux politiques de discrimination, de haine, de détention et d’expulsion des immigrés qui s’inscrivent dans les politiques migratoires en France et dans toute l’Europe.

«Le 20 décembre, le Parlement français a approuvé le nouveau projet de loi sur l’immigration, qui encourage la haine contre les immigrés, les traite de manière discriminatoire et menace la condition de tous les immigrés tunisiens en France, et pas seulement des migrants irréguliers», souligne-t-il.

Elle ajoute que cette loi conditionne l’assistance sociale, afin que les enfants d’immigrés n’acquièrent pas systématiquement la nationalité, et impose une caution aux étudiants étrangers s’inscrivant dans les universités, en plus de durcir les conditions de regroupement familial. Le FTDES poursuit en affirmant que «cette loi peut conduire au refus du titre de séjour et à la perte de la citoyenneté».

Le Forum a déclaré qu’avec cette loi, la France s’écarte une fois de plus des conventions internationales des droits de l’homme, auxquelles elle est partie active, et des accords bilatéraux sur la liberté de circulation, et viole les concepts et principes de protection, d’égalité et de dignité des toutes les personnes, quelle que soient leurs nationalité, origine, couleur ou religion.

Le FTDES a condamné la poursuite de la coopération entre la Tunisie et la France dans ce climat de discrimination et de haine envers les immigrés, qui pourrait «légitimer des abus contre les migrants tunisiens et des expulsions massives», selon le même communiqué.

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