Sinda Belhassen tisse des liens entre art, botanique et écologie

L’artiste Sinda Belhassen exposera 34 de ses dernières œuvres (tissages floraux, compositions et sculptures) sous le titre «Tisser la Terre», à la Galerie Kalysté, à la Soukra, Tunis, du 18 mai au 2 juin 2024.

A travers ses tissages floraux, l’artiste se lance dans une exploration poétique de la relation entre l’homme et la nature. Elle invite le spectateur à se plonger dans un univers où les fibres végétales deviennent des symboles de connexion avec notre environnement naturel.

Face à la perte de lien avec la nature dans un monde de plus en plus urbanisé, l’artiste s’interroge sur la manière de préserver cette connexion vitale. Comment renouer avec nos racines naturelles tout en évoluant dans un monde tumultueux en constante mutation?

La technique artistique de tissage et de composition de la flore, ici tunisienne, mélange les fibres végétales avec des matériaux naturels. L’artiste recourt aussi à des techniques élaborées de conservation et de séchage de plantes.

Dans un monde en proie à des bouleversements environnementaux et sociaux, l’exposition de Sinda Belhassen offre une réflexion profonde sur notre place dans l’écosystème. Elle intervient à un moment crucial où la préservation de la nature  est au cœur des préoccupations mondiales. C’est aussi un contexte de retour aux sources de la nature dans monde particulièrement tumultueux.

Née en 1970 à Tunis, dans une famille d’artistes, dont son oncle, le célèbre Hatim El Mekki, Sinda Belhassen a baigné, depuis son plus jeune âge, dans le monde de l’art, toujours avec un irrésistible besoin de peindre. Avec un parcours singulier alliant études d’expertise comptable et formation dans les arts plastiques, elle apporte un regard novateur sur la relation entre l’art et la nature. Ses œuvres ont été exposées dans des galeries renommées à travers le monde.

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