Le total des peines infligées à l’ex-candidat à la présidentielle Ayachi Zammel (parti Azimoun) dans les nombreux procès intentés contre lui pour falsification de parrainages ont atteint à ce jour 35 ans de prison. Ses ambitions présidentielles ont été très chèrement payées.
C’est ce qu’a annoncé son avocat Abdessattar Messaoudi, ce lundi 11 novembre 2024, après la condamnation de son client par la chambre correctionnelle auprès du tribunal de première instance de la Manouba à 32 mois de prison (2 ans et 8 mois) supplémentaires.
L’homme d’affaires de Siliana, qui a ambitionné un moment de devenir président de la république, a été doublement sanctionné : il a vu des ambitions évaporées et ses affaires, hier prospères, péricliter. Sans parler de sa famille aujourd’hui sous pression, puisque certains de ses proches sont recherchés par la justice.
Il suffit de compter le nombre de politiques emprisonnés en Tunisie, hier comme aujourd’hui, pour comprendre que la politique, sous ces cieux, n’est pas exempte de dangers pour celui ou celle qui s’y engage sans filets.
I. B.
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