La chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a décidé de rejeter la demande de libération de Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice, ancien député et dirigeant du parti islamiste Ennahdha.
Cette décision a été prise dans le cadre de l’affaire portant sur le décès de Jilani Daboussi en 2014, survenu quelques heures après sa sortie de prison au terme de 3 ans d’incarcération.
D’autres personnes poursuivies dans cette même affaire ont également vu leur demande rejetée, précise Mosaïque en citant une source proche du dossier et en affirmant que la justice a également ordonné le renvoi des accusés devant la chambre criminelle pour être jugés pour des accusations liées à l’homicide volontaire et la complicité dans ce crime.
Rappelons qu’outre Noureddine Bhiri, Mondher Lounissi (ex-conseiller auprès du ministère de la Santé et dirigeant nahdhaoui), un ex-cadre judiciaire et d’une ancienne médecin de la prison de Mornaguia, Dr Nadia Hellal ont fait l’objet de mandats de dépôt dans cette affaire.
Quant à l’ex-ministre de la Santé Abdellatif Mekki, il a été laissé en liberté mais il a été interdit de voyage et d’intervention dans les médias.
Notons que Sami Daboussi, fils de Jilani Daboussi, a toujours une «liquidation politique» tout en accusant des personnalités politiques qui étaient alors au pouvoir, d’être derrière la mort de son père.
En janvier dernier, le doyen des juges d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Tunis, a ordonné la clôture de ladite enquête et le renvoi de tous les accusés devant la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis.
Y. N.
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