L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fermement dénoncé la condamnation de l’ancien secrétaire général de l’Union régionale du travail de Kasserine Sanki Assoudi à dix ans de prison ferme.
Dans un communiqué publié ce mardi 22 juillet 2025, l’UGTT estime que ce verdict est « injuste et s’apparente à un acharnement politique ciblant l’un de ses plus anciens responsables régionaux», ajoutant que les poursuites engagées contre Sanki Assoudi sont « malveillantes et calomnieuses ».
Pour la centrale syndicale la procédure judiciaire a par ailleurs été entachée d’irrégularités à commencer par les accusation qui seraient motivées par des dénonciations mensongères, lit-on dans le communiqué de l’UGTT qui dit s’attendre à un non-lieu en appel que la justice reconnaîtra sur la base des éléments présentés par la défense.
La même source a aussi évoqué une détention dont la durée a dépassé la période maximale prévue par la loi pour la détention préventive, en regrettant le rejet des demandes de remise en liberté de Sanki Assoudi, qu’elle estime par ailleurs « victime d’une campagne de dénigrement ciblée dont le but est de museler l’action de la centrale syndicale ».
L’Organisation s’est également adressée au pouvoir judiciaire en l’appelant à l’indépendance et à se conformer à la loi loin de toute pression et a demandé aux juges de « se montrer à la hauteur de leurs responsabilités et missions en étant garants des libertés et des droits fondamentaux ».
Y. N.
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