07 Août 2015 | 11:02 A LA UNE, TRIBUNE, Tunisie
Les Occidentaux ne peuvent pas se permettre d’attendre que le drapeau noir de Daêch soit planté sur le fronton du palais présidentiel de Carthage pour réagir.
Par Mustapha Tlili*
«Qui a perdu la Tunisie?» Un jour, cette question pourrait bien hanter les futurs dirigeants européens. Ainsi qu’a mis en garde récemment Hervé Morin, l’ancien ministre français de la Défense, l’Europe – et plus particulièrement la France – ne peut pas se permettre d’attendre que le drapeau noir de l’Etat islamique (EI, Daêch) soit planté sur le fronton du Palais présidentiel de Carthage pour réagir.
Hélas, ce sinistre scénario ne peut être écarté d’un revers de main, comme s’il s’agissait d’une exagération alarmiste. Quelques semaines après le massacre du musée national du Bardo, en mars dernier, un djihadiste (Seifeddine Rezgui, Ndlr) a frappé une nouvelle fois en juin, et cette fois-ci cela s’est passé à Sousse, une destination touristique tunisienne très populaire, tuant ainsi près d’une quarantaine de visiteurs européens. L’objectif tout déclaré de cette attaque était de porter un coup fatal à l’industrie touristique tunisienne, déstabiliser l’économie du pays et ébranler le nouvel Etat démocratique.
L’Europe et au-delà du Vieux continent
La tuerie de Sousse a, de toute évidence, démontré l’incapacité des autorités tunisiennes à relever les défis sécuritaires croissants auxquels le pays est confronté. La réussite de transition démocratique en Tunisie, la légitimité de son gouvernement et le courage dont font preuve chaque jour ses forces armées ne sont pas suffisants pour lui permettre de se tirer d’affaire. Que l’Europe et l’Occident se le tiennent pour dit: le mouvement jihadiste ne finira pas par disparaître de lui-même.
A partir de leur nouveau théâtre d’opération, les terroristes nourrissent le dessein d’étendre leur califat jusqu’en Europe et bien au-delà du Vieux continent. Ceci est un projet clairement affiché par les dirigeants de l’Etat islamique. Dans un enregistrement vidéo que le mouvement a fait circuler sur la toile, en février dernier, lors de l’exécution sauvage de 21 chrétiens coptes égyptiens sur une plage libyenne, un chef de l’EI scrute du regard l’horizon méditerranéen et, évoquant dans un arabe classique fleuri les batailles à venir que son mouvement mènera en Europe, il n’a pas hésité à comparer ce combat à ce que furent les premiers coups de boutoir de l’islam contre Rome.
L’instabilité en Libye, au lendemain de la chute du régime de Mouammar Kadhafi, a transformé ce pays, voisin immédiat de la Tunisie sur son flanc oriental, en un vaste camp d’entraînement et un gigantesque bazar d’armements en tous genres pour les terroristes islamistes de tous bords.
L’Etat islamique, en tant que groupe le plus barbare, le plus déterminé et le plus messianique d’entre tous, a gagné bien du terrain sur le sol libyen. Béji Caïd Essebsi, le nouveau président tunisien, est bien conscient des dangers mortels qui guettent son pays, depuis l’attentat terroriste de Sousse. En décidant, le mois dernier, d’instaurer de nouveau l’état d’urgence, il a averti qu’une nouvelle attaque terroriste (de la gravité de celle menée à Sousse, le 26 juin dernier, Ndlr) mènerait l’Etat tunisien tout droit vers l’effondrement.
La vulnérabilité de la Tunisie puise ses racines dans l’ère postcoloniale. Habib Bourguiba, le premier président au lendemain de l’indépendance en 1956, souhaitait ardemment moderniser le pays, mais il était, dans le même temps, obsédé par la hantise des putschs militaires qui étaient monnaie courante à l’époque, dans de nombreux autres pays de la région. Ainsi, il avait entrepris de miser le plus gros du budget de l’Etat sur l’éducation et avait privé l’armée tunisienne des ressources dont elle avait besoin. Son successeur, Zine el-Abidine Ben Ali, n’a fait qu’emprunter la même voie mais, à mesure que sa direction des affaires du pays est devenue dictatoriale, il a créé une force de police forte.
Le danger est également interne
Par conséquent, après la révolution de 2011 qui a déposé M. Ben Ali, la Tunisie a hérité d’une police discréditée et d’une petite armée qui, bien qu’étant professionnelle, manquait de moyens financiers et était, du coup, mal équipée. La police tunisienne a été, dans une large mesure, démantelée par les nouvelles autorités tunisiennes et elle mettra du temps avant d’être de nouveau reformée.
La Tunisie fait également face à un danger interne très sérieux. Après plusieurs décennies de répression, la jeunesse tunisienne est confrontée aux maux du chômage élevé et des perspectives peu réjouissantes; certains d’entre les jeunes tunisiens ont facilement cédé à la tentation jihadiste rendue possible par les campagnes de recrutement via les réseaux sociaux et le prosélytisme de prédicateurs salafistes de la région du golfe Persique. Le résultat est là: pas moins de 3000 Tunisiens ont rejoint les rangs de la guerre civile en Syrie et des centaines d’autres jeunes se battent aujourd’hui en Libye. Certains de ces activistes reviennent en Tunisie pour faire des ravages – ainsi qu’il a été le cas au musée du Bardo et à Sousse.
La situation est certes précaire, mais si l’on se fie aux résultats d’un sondage d’opinion récent, il y a plus d’une raison d’être optimiste: plus 75% des citoyens tunisiens approuvent la manière dont la coalition gouvernementale gère la crise que traverse le pays. En outre, il y a un solide consensus autour des nouvelles mesures d’urgence, telles que la reprise en main d’un certain nombre de mosquées qui étaient sous la coupe d’imams salafistes, les restrictions de voyage dans certains pays du Moyen Orient imposées aux jeunes et l’adoption d’une nouvelle loi anti-terroriste par une confortable majorité parlementaire (…)
Or, la Tunisie a été prise au dépourvu et elle est mal préparée pour faire front à la menace fanatique. A la suite de sa rencontre avec M. Caïd Essebsi à Washington, le président Obama s’est clairement engagé à soutenir la Tunisie en lui conférant le statut d’«allié majeur» (non-membre de l’Otan, Ndlr). Les Etats-Unis fournissaient déjà une assistance militaire à la Tunisie, mais M. Caïd Essebsi avait insisté que son pays avait besoin d’une plus grande aide économique. «Nos amis se doivent de nous aider, mais nous souhaitons qu’il y ait une coopération plus forte entre nous», a-t-il expliqué.
Cameron, Hollande et Merkel ensemble en Tunisie
Le Conseil européen a récemment réaffirmé son soutien à la jeune démocratie tunisienne et, au lendemain de l’attentat de Sousse, le Premier ministre britannique David Cameron a promis à la Tunisie un «éventail complet» d’aide antiterroriste. Pour des raisons géopolitiques et historiques évidentes, l’Europe est plus étroitement liée à la Tunisie que les Etats-Unis ne pourront jamais l’être. Les dirigeants européens devraient emboîter le pas aux Américains.
Afin d’empêcher que l’Etat islamique ne fasse de la Tunisie une tête-de-pont à partir de laquelle il pourra mener ses attaques contre l’Europe, M. Cameron, autant que le président français François Hollande et la chancelière Angela Merkel devraient faire ensemble un déplacement en Tunisie. De façon à fournir à l’armée tunisienne et à sa police réorganisée une plus grande aide qui permettra à ces dernières de mener leur lutte pour la reprise du contrôle de leur pays, les puissances européennes devront offrir à la Tunisie un engament sécuritaire comprenant un accès libre aux armements, la formation militaire et au partage de renseignements.
Etant donné que les Etats-Unis ont désigné la Tunisie comme «allié majeur», pourquoi ne pas l’inviter à devenir «pays aspirant» à un siège de membre à part entière de l’Otan sur la base de valeurs démocratiques partagées et d’intérêts sécuritaires communs? Ces valeurs et ces intérêts sont, après tout, en opposition diamétrale à ceux de l’Etat islamique et autres groupes appartenant à la même mouvance idéologique.
L’Europe a fortement intérêt à ce que la Tunisie soit un pays sûr et démocratique et elle doit en donner la preuve en volant à son secours et l’aider. C’est seulement en agissant de la sorte que nous tous serons assurés que la question de savoir «qui a perdu la Tunisie» ne sera jamais posée.
Traduit de l’anglais par Moncef Dhambri
Source: ‘‘New York Times’’.
*Mustapha Tlili, écrivain et fondateur-administrateur émérite du Centre pour les dialogues de l’Université de New York, est un membre distingué de l’Institut Est-Ouest, basé à New York.
Nous lui avons publié, en avril dernier, une tribune dans le ‘New York Times’ intitulée «Les temps sont difficiles pour la Tunisie» dans laquelle il réagissait à l’attaque contre le musée du Bardo.
**Le titre est de l’auteur et les intertitres sont de la rédaction.
Moi je pense qu’en premier c’est aux Tunisiens de ne pas laisser le drapeau noir se hisser sur la palais de Carthage. Et en premier les Tunisiens (gouvernement, société civile, et peuple) doivent travailler afin que Daêch ne devient pas Daechisme, donc politique. Daêch, on doit le maintenir au niveau d’une organisation terroriste, qui ne sera pas une alternative à l’Etat civil, à la démocratie, au pluralisme politique et culturel… et cette mission s’avère très compliquée aujourd’hui pour le gouvernement (le pouvoir en place, le quartet), vu les orientations prises dans la manière de faire la guerre au terrorisme (on prend l’ancien et on se le fait meilleure méthode), et vu aussi les politiques sociales et économiques du gouvernement. Le pouvoir d’aujourd’hui se trompe. Et les partis politiques qui ont participé aux élections et sont représentés à l’ARP – surtout, NIDA, ENNAHDHA, EL WATANI EN HOR, AFEQ, LE FRONT POPULAIRE -.
La faute de ces partis à commencé tôt:
1- ils n’ont pas compris le vote des Tunisiens. Les Tunisiens ont voté le consensus (ettawafq), ils n’ont pas légué leur destin à deux grands partis ou juste une famille politique,
2- les politiques engagées n’ont rien des programmes des partis au pouvoir, donc il y a bien eu tromperie:
– les efforts qui se font par le quartet à ouvrir la coalition aux autres composantes de l’ARP, sont petitement réfléchis, et très pauvres en vérité et en bonne volonté,
– l’esprit de merchandising qui règne et gouverne nos composantes politiques, au pouvoir ou dans l’opposition. Et les exemples sont nombreux, et c’est un ressenti fort et réel du peuple. Tout le monde en parle, il suffit d’engager une discussion dans les cafés.
Et puis nos acteurs politiques (certains d’entre eux), El-MASSAR, le PS… sont blasés. Et sans parler du CPR, de ETTAKATTOL…
Le peuple par son vote en 2014 a fait savoir surtout aux partis de l’union de la Tunisie que cette coalition ne le représente pas, il ne s’y voit pas. Ces partis n’ont pas compris coalition de circonstance, campagne électorale, et futures alliances au pouvoir. Les moments de faire contre nécessite une coalition d’un certain ordre pour un moment défini, les alliances en électorales, c’est autre chose, les alliances pour gouverner, c’est différent. Et ces parti de l’union de la Tunisie, se sont trompés, ou bien se sont fait avoir;) 😉
Aujourd’hui la Tunisie a besoin de quoi?
D’un gouvernement de dynamiques avec plus de soutien politique, plus d’ouverture sur la société civile, en bons termes avec l’UGTT, et chacun doit faire des sacrifices, et surtout autour d’un programme de 5 ans (finir le mandat) qui se pose comme réelle alternative au daechisme, qui nous menace.
La Tunisie est en danger, certes mais elle dispose de beaucoup d’armes contre le daechisme.
Pour cela, je demande de mettre fin à l’actuel gouvernement et de faire mieux. Et ce n’est pas un aveu d’échec de la part d’ESSID. Non c’est une prise de conscience. Il pourra lui-même continuer sur la tête du nouveau gouvernement s’il le souhaite, mais c’est pour faire autre chose et avec d’autres personnes, et surtout avec d’autres engagements et un autre programme. Ça s’appelle changer de politique.
Notre peuple le mérite.
Mandhouj, le terrorisme fleurit et gagne de la force en accumulant de l’argent pour financer ses projets. Cet argent vient de multiple sources, le pétrole, le jihad nikah, Western Union, et la nouvelle carte de crédit MasterCard introduite récemment en Tunisie pour faciliter le commerce des Tunisiens. Le jihad nikah produit des films pornographiques pour les gens de l’Ouest et les gens du Golfe qui adorent regarder ces femmes portant le niqab jouant des rôles de soumission et de dégradation. Les terroristes utilisent les cartes MasterCard pour effectuer des paiements et blanchir l’argent.
Rappelez-vous: Ben Laden avait plusieurs femmes et un cabinet plein de films pornographiques. Ils sont vraiment malades.
« Les Occidentaux ne peuvent pas se permettre d’attendre que le drapeau noir de Daêch soit planté sur le fronton du palais présidentiel de Carthage pour réagir « . Alors vous vous trempez, car vos réflexions sur le terrorisme daechiens sont très en retard. Certes les Daechiens ont été invités par le président provisoire MARZOUKI. Ils étaient des invités d’honneur. Ils ont même reçu des cadeaux. Des conférences menaçantes, les LPR et le CPR ont violé et harcelé des Tunisiens. Les Européens sont menacés chez eux puisqu’ils accordent une vie paradisiaque et une pension 5 étoiles au nom des droits de l’homme. Des islamistes violents vont implanter des califes à ROME, à PARIS, à LONDRES ET TOUT LE RESTE DE L’EUROPE. Vos réflexion sont déphasées par rapport à DAECH grâce à votre naïveté et votre imbécillité.
Allié majeur ne représente rien qu’une glorification et un simple geste do consolation. Ce qu’il faut c’est l’adhésion de la Tunisie à l’Otan vu sa proximité de l’Europe et son histoire durant la deuxième guerre mondiale et les guerres puniques. Sa position géographique devrait suffire pour son adhésion à l’Otan qui garantira sa sécurité et celle de l’Europe.
Les Occidentaux ont favorisée Daêch pour étouffer dans l’œuf les révolutions arabes. En fait Daêch, c’est la version « hard » des régimes dictatoriaux qu’ils soutiennent. Donc Daêch si risque de démocratie, ou pas Daêch, si putsch (par ex. Egypte). Dans tout les cas, un fond de roulement « terroriste » sera maintenu, pour bien asseoir les dictatures chancelantes.
Un hommage à tous ces morts:
TABLEAU
Il s’allongea au soleil
Le sable était très fin.
Pas une vague ce jour-là
Et seulement un nuage.
« T’as amené la crème ? »
Demanda-t-il à elle,
Sa femme allongée près de lui.
« Oui, elle est là dans le panier,
Et puis le soleil ne va pas te brûler ! »
« C’est vrai papounet! » Et il riait.
Là, tout se précipita d’un seul coup.
Il mit la crème sur son dos
Et sa main sur son bras.
Une rivière coulait tandis
Que plus loin sa femme courait.
Il se précipita dans l’eau
Mademoiselle Crawford tomba abattue
Et plus loin Monsieur Josh dans une marre
S’engloutit, allongé tel un pantin
Désarticulé dont plus un fil n’est attaché.
La panique s’ensuivit
Et la plage monotone s’anima
Pris vie mortellement,
Il regarda la plage dorée
Où une seule couleur noir gênait
Elle fit bien vite supprimée
Mais la palette de ce tableau rougissait
De cette plage, des âmes s’étaient envolées.
Il sortit de l’eau, d’un pas affligé
Des bourdonnements s’élevaient
Et il vit au loin…
..suite sur https://philosophichamza.wordpress.com/2015/06/27/a-vous-tous/
La mendicité répugnante ou l’appel à la protection étrangère?
Déconcertante est cette demande explicite qui sollicite la protection étrangère, l’Occident!
Les Tunisiens se seraient-ils transformés en mendigots? Pis encore, la justification qu’ils avancent les ridiculisent d’avantage!
« Que l’Europe et l’Occident se le tiennent : le mouvement jihadiste ne finira pas par disparaître de lui-même », apostrophe le discoureur et d’ajouter: « le résultat est là: pas moins de 3 000 Tunisiens ont rejoint les rangs de la guerre civile en Syrie et des centaines d’autres jeunes se battent aujourd’hui en Libye! Selon ces chiffres à peine 3 999 font peur au 10 982 754 (chiffre de 2014), c’est-à-dire 0,935 % de la population totale (!)
Les mauvaises langues diront que j’ai compté même les nourrissons. Sauf que je ne suis ni étourdi, ni distrait encore moins inattentif voire moyennement initié.
Soit, le chiffre d’abord, sous-estime la réalité du phénomène, car il y aurait au moins 17.000 tunisiens mercenaires et terroristes en Syrie et en Libye. Malgré, rapportés à la population adulte entière, le pourcentage de ces ennemis demeure statistiquement insignifiant en dessous de zéro%.
La peur n’est ensuite pas à chercher, rechercher dans le quantitatif, c’est plutôt dans le qualificatif qu’il faudrait la débusquer .
Un peuple « khobziste » raconte la légende tunisienne-même, je dirais fataliste et peu ou prou patriote pour ne pas dire enclin à la lâcheté !
« Tout est bon pour le défense, excepté la lâcheté », soufflait Robert Brasillach.
Cette veulerie est aussi enracinée historiquement depuis l’invasion arabe qui a instauré la tyrannie au moyen de l’épée, du feu et du sang (Régis Debray dans le feu sacré, démontre clairement cette peur et cette tyrannie imposée par les différentes religions).
Il y a eu de la lâcheté, partout où il y a eu de la tyrannie », criait Jean Louis Guez de Balzac;
Vient enfin cette bourgeoisie, rentière dont la finalité première est de thésauriser (analyser les bourgeois tunisiens en fonction de leur origine et vous seriez surpris, d’où cette réalité historique qui pèse lourdement sur la Tunisie) sans avoir le moindre courage de mettre la main dans la poche pour construire une muraille en béton armé, et non un minuscule fossé, tout le long de la frontière tuniso-libyenne. « Le devoir, c’était, le nom que la bourgeoisie avait donné à la lâcheté morale », informait Valery Labraud.
Quant à Occident que notre péroreur appelle de tous ses voeux -d’ailleurs je ne sais si cette personne était naïve ou partisane du néo-colonialisme – est en partie créateur de cette terreur. Contrairement à ce qu’il affiche orgueilleusement, l’Occident n’est content ni des changements progressistes, ni de voir la démocratie évoluée et évolutive s’établir chez nous. Il préfère nous voir tyranniques, vivant le despotisme pour se faire valoir, utiliser cette dictature pour nous disqualifier aux seules fins de protéger ses intérêts, nous maintenir à ses pieds, serviles afin qu’il reproduise ses méthodes d’exploitation et de pillage (!)
A quand donc le sursaut d’orgueil pour extirper cette gangrène qui ronge notre corps social et non la mendicité; car l’aumône est une négation de la dignité humaine, un rabaissement typique de l’Être…
On devra commencer par s’opposer aux avocats et députés qui épaulent Daêch, comme les 2 Abbou, Samir Ben Amor, Imed Daimi, Ouled Ali, Triqi, etc…
Demandez l’aide de la Chine, l’Iran et la Russie. Vous verrez bien si l’Europe et l’Amérique vous téléphone pour prendre RDV pour une réunion au sommet au palais de Carthage. Une base militaire russe sur la pointe de l’Afrique devrait faire l’effet d’une douche glacée par une belle après-midi d’été. Avant une sieste bien méritée.