L’avocat Mounir Ben Salha a souligné que les déclarations, dans lesquelles il a affirmé que le 14 janvier 2011 n’était qu’un coup d’Etat, n’ont pas plu à Ennahdha et au CPR.
Invité sur la chaîne TV Nesma, Me Ben Salha a souligné que sa suspension par le conseil de discipline de la section de Tunis de l’Ordre national des avocats est une atteinte au droit à la liberté d’expression. « Je tiens encore à mes déclarations faites sur la chaîne d’El Hiwar Ettounsi, a-t-il réitéré, et j’en suis pleinement convaincu. Ce qui s’est passé en Tunisie en 2011 n’était pas une révolution dans le sens politique du terme, mais plutôt un ensemble d’événements qui ont changé la situation politique dans le pays; la preuve, c’est qu’il n’y a pas eu de rupture avec les dirigeants de l’ancien règne de Ben Ali. »
L’avocat a affirmé que ses propos, qui défendent la thèse d’un coup d’Etat organisé en Tunisie en 2011, ont déplu à certains partis politiques à l’instar d’Ennahdha et du Congrès pour la république (CPR) et à d’autres parties de la gauche. « Ma suspension, qui se veut être une sanction professionnelle, a-t-il ajouté, n’est en réalité que le résultat de la pression exercée par certains politiciens et par des campagnes menées sur Facebook à mon encontre, sur les structures de l’Ordre national des avocats ».
Mounir Ben Salha avait déclaré sur la Chaîne El-Hiwar Ettounsi que ce qui s’est passé en Tunisie en janvier 2011 était plutôt un coup d’Etat organisé qu’une révolution. Regardez:
H.A.
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