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La BH accompagne la communauté des Rails Girls Tunisia

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C’est avec une initiative dédiée aux femmes et aux nouvelles technologies que la Banque de l’Habitat (BH) a entamé son plan de communication pour 2016.

Par Zohra Abid

Il y a eu du monde, vendredi 29 janvier 2016, au siège de cette banque publique à Tunis, avec de nombreuses invitées, dont des codeuses Ruby Rails, ainsi que l’ambassadrice de la Finlande en Tunisie, Tanja Jääskeläinen, et une bonne ambiance, autour d’un cocktail dînatoire en l’honneur de la communauté Rails Girls Tunisia, dont la première formation a été lancée par l’Initiative Méditerranéenne pour le Développement (MDI) et la Banque de l’Habitat, avec le concours de la Finlande.

Deux événements en un : on a procédé, par la même occasion, à la signature d’un partenariat de sponsoring de la BH avec l’athlète Habiba Ghribi, qui se prépare aux Jeux olympiques de Rio, prévus l’été 2016.

Les femmes dans les TIC

«Le réseau des Rails Girls Tunisia a atteint plus de 700 jeunes adhérentes de toutes les régions du pays», a lancé Ghazi Ben Ahmed, fondateur du MDI, association à tunisienne à but non lucratif, créée en 2013.

Cet expert en commerce international, qui a travaillé pour la Commission européenne et la Banque africaine de développement (BAD), a lancé le MDI pour «aider à l’inclusion des jeunes et à l’autonomisation des femmes, en insistant particulièrement sur l’amélioration de l’éducation et des compétences», a-t-il indiqué. Et d’ajouter: «Le MDI focalise sur les formations dans les nouvelles technologies pour améliorer l’employabilité des jeunes et les connecter aux firmes technologiques internationales».

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Ghazi Ben Ahmed: «Encadrement et formation au profit des femmes tunisiennes dans toutes les régions».

L’objectif des Rails Girls, une initiative née en Finlande, et qui s’est vite répandue dans 200 villes du monde, est de familiariser les femmes avec les nouvelles technologies afin qu’elles puissent mieux s’en servir dans leurs parcours professionnels, a poursuivi le fondateur du MDI. «La communauté Rails Girls Tunisia se donne pour mission de renforcer les actions d’encadrement et de formation au profit des femmes tunisiennes dans toutes les régions du pays», a-t-il encore expliqué.

Pour bien mener ces actions, il faut bien des bailleurs de fonds. Et c’est la BH qui a répondu présent, en adoptant cette initiative qu’elle compte l’accompagner à travers des ateliers dans les régions. «A travers cette action et d’autres à venir, la BH, dont l’Etat est l’actionnaire majoritaire, cherche à placer la femme au cœur de sa stratégie. La banque compte, en effet, contribuer aux avancées sur la voie de l’égalité des sexes, de la promotion de l’entrepreneuriat féminin, de la création d’emplois et de la réduction du taux de chômage, particulièrement celui des jeunes diplômées dans les régions intérieures», a enchaîné Lamia Tlili, directeur commercial de la BH.

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«Investir dans les capacités des femmes est un atout.»

De Helsinki à Tunis

Le Rails Girls est un événement international, lancé en Finlande en 2010 et qui compte, aujourd’hui, plus de 200 manifestations à travers le monde. «Investir dans les capacités des femmes est un atout. C’est pour cette raison que nous avons décidé de soutenir ce projet. Nous touchons un secteur très porteur dans un pays en pleine transition, la Tunisie, dont la Finlande soutient la marche vers la démocratie», a indiqué, de son côté, Mme Jääskeläinen.

Pour le Rails Girls Tunisia, chaque atelier prendra en charge une cinquantaine de femmes pour leur apprendre, grâce à des coachs de la communauté Ruby Rails et à des vidéos-conférences assurées depuis la Finlande, les codes de l’informatique. «Chaque atelier se déroulera sur une journée, pendant laquelle les participantes apprendront les bases de la schématisation, du prototypage et de la programmation à travers des exercices, des cas pratiques et des présentations pédagogiques. Tout l’intérêt de l’évènement réside dans le fait de permettre à des filles et des femmes de s’intéresser au codage informatique, en se lançant ainsi dans un domaine encore largement dominé par les hommes», a conclu le fondateur du MDI.

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