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Le chemin de fer est l’avenir du transport en Tunisie

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La solution aux problèmes du transport en Tunisie passe systématiquement par le chemin de fer, qui demeure un choix stratégique de premier ordre.

Par Wajdi Msaed

«Le projet du Réseau Ferroviaire Rapide (RFR) sera mis en exploitation en octobre 2018» sur le Grand-Tunis, a annoncé Anis Ghedira, ministre du Transport, au cours d’une cérémonie organisée vendredi 26 février 2016, par la société RFR pour la signature de protocoles de partenariat avec 6 établissements de l’enseignement supérieur (instituts et écoles d’ingénieurs, 5 à Tunis et 1 à Sousse). «L’objectif étant de permettre aux élèves ingénieurs de bénéficier de stages pratiques au sein de l’entreprise et d’effectuer des visites sur le terrain», a précisé le ministre du Transport.

Jeter des ponts entre l’université et l’entreprise

Après avoir annoncé que 90% des problèmes fonciers ayant retardé la réalisation du projet du RFR ont été résolus, M. Ghedira a ajouté que, les conventions signées «permettront aussi l’encadrement des projets de fin d’études et l’appui aux activités scientifiques». «Une telle initiative permet à l’entreprise économique de s’ouvrir davantage sur l’université et sur l’enseignement d’une façon générale et reflète le souci d’adapter davantage l’enseignement aux besoins du  marché de l’emploi», a encore dit M. Ghedira, en précisant que ce processus, qui s’étendra sur d’autres spécialités, ne sera pas l’apanage des universités publiques mais touchera aussi, dans un proche futur, les universités privées.

Chiheb Bouden, ministre de l’Enseignement supérieur se de la Recherche scientifique, a mis l’accent, de son côté, sur la nécessité de l’apprentissage des étudiants sur le terrain et la mise au point de laboratoires de recherches en collaboration entre les établissements universitaires et les entreprises économiques. «Les embryons de laboratoires de recherches qui existent à l’heure actuelle doivent être renforcés, soutenus et développés davantage», a indiqué M. Bouden, ajoutant que les accords conclus contribueront à la formation des ingénieurs dans les activités liées à la logistique, secteurs dans lesquels la Tunisie manque de compétences.

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Des techniques utilisées pour la 1ère fois en Afrique

«Le RFR est un projet de grande envergure dont les étapes de réalisation méritent d’être suivies par les étudiants, d’autant que les techniques mises au point sont utilisées pour la première fois sur le continent africain», a précisé pour sa part Moez Mokaddem, Pdg de RFR, qui a souligné que la solution aux problèmes du transport dans le pays passe systématiquement par les chemins de fer, qui demeurent un choix stratégique de premier ordre.

«Ce projet, dont le coût de réalisation est estimé à 7 milliards de dinars, procure aux habitants du Grand-Tunis de nombreux avantages aux niveaux, entre autres, de la capacité d’accueil des convois (la charge d’un seul train est l’équivalent de la charge de 50 bus et 1700 voitures), de la fréquence des circulations et de réduction des émissions de gaz responsables de la pollution», a conclu le Pdg de RFR.

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