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Al-Horra doute de la volonté du gouvernement de lutter contre la corruption

Le bloc parlementaire Al-Horra exprime sa crainte du «retrait» par le gouvernement du projet de loi sur la dénonciation de la corruption.

Le bloc Al-Horra, regroupant les députés membres du parti Machrou Tounes, a fait part de sa crainte que le report de la séance parlementaire plénière consacrée à l’examen du projet de loi sur la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs, et qui devait se tenir mardi 14 février 2917, «ne soit un prétexte pour son retrait et la renonciation à la volonté déclarée de lutter contre la corruption, afin que la situation demeure telle qu’elle est».

Le bloc Al-Horra a, par ailleurs, affirmé qu’il fera porter au gouvernement, au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et à son bureau, la responsabilité du retard accusé dans la mise en place des réformes législatives nécessaires pour le pays et de la détérioration de la relation entre le gouvernement et le parlement, indiquant que cela portera atteinte à la crédibilité des institutions au regard du peuple.

Le bloc Al-Horra a, en outre, exprimé son indignation de la manière avec laquelle le gouvernement se comporte vis-à-vis du parlement et sa négligence du rôle des législateurs.

Il est à rappeler que le président de la commission des droits et des libertés, Imed Khemiri, avait indiqué, dans une déclaration antérieure accordée à l’agence Tap, suite à son entretien avec le président du parlement Mohavaitmed Ennaceur, que le gouvernement avait demandé le report de l’examen du projet de loi sur la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs. Selon lui, la raison principale de ce report est l’indisponibilité du ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki, en mission à l’étranger.

Le président de la commission des droits et des libertés, chargée de l’examen du projet de loi, a, par ailleurs, précisé que le gouvernement s’est engagé à respecter toutes les propositions de modification que la commission estime nécessaires pour le projet de loi en question, afin d’en faire un instrument efficace pour la lutte contre la corruption. Il a rappelé que la commission des droits et des libertés a tenu 19 réunions dans le cadre de l’examen de ce projet de loi.

Il est à noter que le bureau de l’ARP avait annoncé, lundi 13 février, le report à une date ultérieure des deux séances plénières prévues pour mardi et mercredi, et ce à la demande du gouvernement.

A. K.

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