Les parents doivent prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs enfants des contenus télévisées à caractère choquant.
C’est ce qu’a indiqué le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, dans un communiqué publié jeudi 8 juin 2017, en réaction à la diffusion, au cours du mois de ramadan, de séries et d’émissions télévisées, qui contiennent des insinuations à caractère sexuel et des scènes de violence pouvant avoir des répercussions négatives sur la psychologie des enfants.
Le communiqué du ministère estime que la vigilance des parents s’impose comme un premier bouclier de protection des enfants et des adolescents contre ces contenus traumatisants pouvant laisser des séquelles psychiques difficiles à guérir.
Le communiqué du ministère de la Femme a aussi appelé les médias à respecter la loi relative à la protection de l’enfance, rappelant, dans ce cadre, les dispositions de la loi n° 92 de l’année 95, qui stipule, dans son article 2, que la loi «garantit à l’enfant le droit de bénéficier des différentes mesures préventives à caractère social, éducatif, sanitaire et autres disposition et procédures visant à le protéger de toute forme de violence, ou préjudice, ou atteinte physique ou psychique, ou sexuelle ou d’abandon ou de négligence qui engendrent le mauvais traitement ou l’exploitation».
Le communiqué a, en outre, exhorté les médias à se conformer aux dispositions du décret-loi 116 de l’année 2011 relatif à la communication audiovisuelle, qui, dans son article 5, soumet l’application des droits et libertés dans le secteur de l’audiovisuel à, entre autres, «la protection de l’enfant».
Le ministère a, par ailleurs, insisté, dans son communiqué, sur l’impératif d’alerter les téléspectateurs à chaque fois qu’un contenu diffusé menace l’intégrité psychique de l’enfant.
Rappelons, à ce propos, que la Haute instance de la communication audiovisuelle (Haica), a adressé, ces derniers jours, une mise en garde à la chaîne El-Hiwar Ettounsi qui diffuse au cours de ce mois de ramadan une série contenant des scènes choquantes pour les enfants : ‘‘Awled Moufida’’.
La Haica a imposé à la dite chaîne de retarder d’une demi heure la diffusion de cette série, qui passe désormais à 22 heures et de signaler aux téléspectateurs que le programme est destiné aux personnes âgées de plus de 12 ans.
Abderrazek Krimi
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