Naziha Labidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, sera entendue par le parlement concernant sa récente rencontre avec Saïda Agrebi, ancienne députée et figure de proue de l’ancien régime de Ben Ali.
«J’ai envoyé une question à la ministre pour savoir les raisons de sa rencontre avec Saïda Agrebi. Mme Labidi m’a indiqué qu’elle compatissait avec elle après le décès de son fils. Et franchement, ce n’est pas une réponse convaincante de la part d’une ministre», a indiqué la députée du mouvement islamiste Ennahdha, Yamina Zoghlami, dans une déclaration à Shems FM, aujourd’hui, jeudi 31 janvier 2019.
Vérification faite, Mme Labidi avait répondu exactement qu’elle n’avait pas rencontré Mme Agrebi mais qu’elle compatissait avec elle «en tant que mère, car elle avait elle-même vécu la difficile expérience de la perte d’un fils.»
Selon la dirigeante islamiste, Mme Agrebi dirigerait toujours l’Organisation tunisienne des mères (OTM), malgré son exil en France après la révolution de janvier 2011.
Ahmed Jeribi, fils de Saïda Agrebi, est décédé, le 9 avril 2015, à l’âge de 37 ans, dans une clinique à Casablanca (Maroc) et a été enterré au cimetière du Jellaz, à Tunis, en l’absence de sa mère, en fuite en France.
Rappelons que Saïda Agrebi, une figure de l’ancien régime, a obtenu, en 2011, l’asile politique en France et est poursuivie par la justice dans plusieurs affaires.
6 Avis sur “Assemblée : Naziha Labidi doit s’expliquer sur sa rencontre avec Saida Agrebi”
Mohamed
Je ne pense pas que la relation de Mme Labidi avec cette figure d’un ancien régime, révolu et presqu’oublié, ait une quelconque importance pour la situation politique de la Tunisie : on pourrait lui foutre la paix, sans aucun danger… Mais je pense qu’elle aurait tout intérêt à mettre fin à cette relation, qui ne pourrait que polluer son image personnelle auprès des Tunisiens honorables et dotés d’une bonne mémoire républicaine !
La médiocrité de l’islamiste n’a pas de bornes. Cette femme piétine toutes les valeurs humaines dont la compassion, exprimée par une mère à une autre, suite à la mort tragique d’un fils.
Yamina zoghlami a tout son temps pour s’occuper de ce qui ne lui regarde pas,la ministre est libre de rencontrer qui elle veut ,et a n’importe quel moment aussi,ezzah wallina yelzem nchawrouk chkoun nkablou?
C triste que des individus se proclamant d une religion puissent oublier ce qui fait de nous des humains c la compassion.
Mêmes les animaux qui ne parlent pas ÉPROUVENT de l empathie.
Pauvre Tunisie
Je ne pense pas que la relation de Mme Labidi avec cette figure d’un ancien régime, révolu et presqu’oublié, ait une quelconque importance pour la situation politique de la Tunisie : on pourrait lui foutre la paix, sans aucun danger… Mais je pense qu’elle aurait tout intérêt à mettre fin à cette relation, qui ne pourrait que polluer son image personnelle auprès des Tunisiens honorables et dotés d’une bonne mémoire républicaine !
La médiocrité de l’islamiste n’a pas de bornes. Cette femme piétine toutes les valeurs humaines dont la compassion, exprimée par une mère à une autre, suite à la mort tragique d’un fils.
Yamina zoghlami a tout son temps pour s’occuper de ce qui ne lui regarde pas,la ministre est libre de rencontrer qui elle veut ,et a n’importe quel moment aussi,ezzah wallina yelzem nchawrouk chkoun nkablou?
C triste que des individus se proclamant d une religion puissent oublier ce qui fait de nous des humains c la compassion.
Mêmes les animaux qui ne parlent pas ÉPROUVENT de l empathie.
Pauvre Tunisie
Ce parlement ou plutôt jardin d’enfants exige d’une personne de lui expliquer pourquoi elle a rencontré une autre personne.C’est le ridicule achevé.
C’est illégal? en quoi cela regarde le parlement si la justice n’a rien à dire? Qui espionne les déplacements des ministres?