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Tunisie Telecom, partenaire officiel des JCC 2019, investit dans la promotion culturelle

Tunisie Telecom, partenaire officiel des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2019), a choisi la soirée de la projection de « Noura rêve », le long-métrage de fiction tunisien en compétition officielle, mardi 29 octobre 2019, à la salle l’Opéra de la Cité de la Culture de Tunis, pour offrir un cocktail dînatoire aux cinéastes, critiques de cinéma et cinéphiles, hôtes de ce prestigieux festival.

Par Zohra Abid

Le succulent cocktail-dînatoire a eu lieu juste après la projection (les spectateurs avaient encore des étoiles dans les yeux, éblouis par la force suggestive et dérangeante du film) à l’espace Trèfle, au 3e étage de la Cité de la Culture. Les invités de Tunisie Telecom (TT) avaient eu droit à une vue imprenable sur le Grand-Tunis, scintillant de lumières.

Un film, ça se déguste en discutant

Ambiance conviviale et cadre tout en couleurs et en lumières avec des tableaux de grands artistes tunisiens accrochés aux cimaises de cet espace qui invite à la rêverie collective: les avis sur le film étaient, comme toujours, partagés, mais l’impression qui s’en dégage est celle d’une oeuvre audacieuse et menée avec un mélange de rigueur et de fantaisie, le ton étant grave et léger, et l’histoire, les situations et les personnages tragi-comiques.

« Noura’s Dream » (Grand prix au 8e Festival international du film indépendant de Bordeaux, FIFIB, 15-21 2019), sorti l’été dernier, est l’oeuvre de la jeune réalisatrice tuniso-belge Hinde Boujemaa, qui a braqué cette fois-ci sa caméra sur la question de l’adultère et de l’amour impossible en Tunisie. Une oeuvre qui, on l’imagine, a fait jaser à la sortie de la projection, le ton grivois voire franchement vulgaire du personnage de l’époux, drôlement campé par Lotfi Abdelli, plus vrai que nature, en a choqué plus d’un, même s’il a amusé beaucoup d’autres.

Parmi les cinéphiles qui auraient souhaité ne pas entendre des gros mots à l’écran, Lotfi Ben Haj Kacem, directeur général adjoint des Assurances Comar et directeur général des Assurances Hayett, deux compagnies engagées dans la promotion du secteur culturel, qui nous le dira sans ambages. Trop c’est trop ! L’artiste peintre Mourad Harbaoui a, pour sa part, apprécié le traitement de cette histoire d’un réalisme cru et cruel. Mais tous les spectateurs se rejoignent à la fin pour féliciter l’interprétation de Hend Sabri, dans le rôle d’une mère de famille amoureuse, et le rôle de repris de justice de mari, magistralement joué par Lotfi Abdelli.

L’éveil culturel passe aussi par l’appui financier

« Noura rêve » est l’un des 12 films tunisiens en compétition officielle, toutes sections confondues, dans cette session portant le nom du producteur de cinéma Nejib Ayed, décédé le 16 août dernier alors qu’il assurait encore la direction du festival pour la 3e session consécutive.

Ouverte le 26 octobre dernier, cette session sera clôturée demain, samedi 2 novembre, après avoir présenté au public 170 films représentant près de 40 pays.

Le Pdg de Tunisie Telecom, Mohamed Fadhel Kraïem, qui a longuement discuté du film de la soirée avec ses invités, croit fortement au rôle social de la culture. Pour lui, cette fête annuelle de cinéma vient impulser une dynamique particulière de création dans le paysage artistique tunisien, africain et arabe. C’est pour cette raison que l’opérateur historique est revenu en force aux JCC en 2017 après une absence de près de 8 ans. La culture en Tunisie nécessite, selon lui, un soutien financier conséquent pour s’épanouir et Tunisie Telecom, déjà partenaire officiel et privilégié du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), des JCC et de la Cinémathèque tunisienne, est totalement engagé dans cette voie. Il va d’ailleurs continuer à venir en aide aux créateurs et aux événements culturels.

Feu Nejib Ayed, l’absent présent

Et pas seulement ! Les questions posées dans les jeux-concours qu’organise TT à ses clients à longueur de l’année portent souvent sur le monde du cinéma, des arts et du patrimoine culturel, a rappelé M. Kraiem, une manière d’entretenir la flamme de la passion. Et afin que la lumière de la connaissance, du savoir, de l’imagination et de l’intelligence ne s’éteigne jamais sous ces cieux.

Chiraz Laatiri, directrice générale du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) n’a cessé, de son côté, et à chaque fois que l’occasion se présente, de remercier tous les efforts déployés par Tunisie Telecom pour venir en aide du secteur cinématographique, car en plus de la sponsorisation habituelle, l’opérateur a financé la réalisation, par sa propre agence de communication, de l’affiche officielle de cette session dédiée à la mémoire de feu Nejib Ayed.

Rappelons aussi que, dans le cadre de son appui aux JCC, Tunisie Telecom a mis en ligne des bannières de promotion défilant en boucle sur de nombreux de médias, et notamment Kapitalis.

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