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Le palmier dattier de la Tunisie et de 13 autres pays arabes inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco

Le palmier dattier de la Tunisie et de 13 autres pays arabes a été inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco, lors de le 14e session du comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel, qui se déroule du 9 au 14 décembre 2019 à Bogota en Colombie.

C’est ce qu’indique le ministère des Affaires culturelles, dans un communiqué publié ce soir, mercredi 11 décembre 2019, en précisant que l’inscription vient en réponse à un dossier commun («Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier»), déposé par la Tunisie et 13 autres pays arabes, à savoir l’Égypte, le Maroc, la Palestine, l’Iraq, la Jordanie, le Koweït, la Mauritanie, Oman, l’Arabie saoudite, le Soudan, les Émirats arabes unis Bahreïn et le Yémen.

La délégation tunisienne est représentée par le professeur de droit international Ghazi Gheraïri, ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, et Imed Bansoula, maître de recherche, et directeur de département d’ethnographie à l’Institut national du patrimoine (INP).

Notons que le palmier ne s’arrête pas à la production des dattes. Des artisans utilisent son bois pour fabriquer des portails et ses palmes pour des haie de jardin, des paniers, des éventails et des couffins. Son jus appelé « legmi » se boit frais ou fermenté comme boisson alcoolisée (vin de palme ou « legmi mayet« )

«La relation historique que la région entretient avec l’élément a donné naissance à un riche patrimoine culturel rassemblant les pratiques, les connaissances et les savoir-faire encore employés aujourd’hui. Le développement de l’élément à travers les siècles et sa pertinence culturelle expliquent à quel point les communautés locales sont engagées en faveur de sa préservation», a commenté l’Unesco dans son rapport.

«Cela a joué un rôle essentiel dans le renforcement des liens entre les habitants des pays arabes concernés et leurs terres, car cet arbre les a aidés à surmonter les difficultés propres à un environnement désertique», lit-on encore dans le rapport de l’Unesco.

Y. N.

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