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Affaire Anice Badri : L’espérance a-t-elle vraiment le choix ?

Al Ittihad Jeddah a augmenté son offre afin de recruter Anice Badri. Il attend la réponse de l’Espérance sportive de Tunis avant de signer avec le joueur. Le club tunisois a-t-il vraiment le choix ?

Par Hassen Mzoughi

Après une première offre de 200.000 dollars puis une seconde de 500.000 dollars, le club de la capitale saoudienne attend la réponse de l’Espérance à sa troisième proposition, d’un montant de 700.000 dollars, pour acheter le reste du contrat de l’ailier international «sang et or». La nouvelle offre d’Al Ittihad pourrait aboutir à un accord

L’équipe saoudienne a refusé de signer avec Badri, sans l’approbation préalable de son club, mettant le joueur dans l’embarras. D’autant que l’accord préalable avec Badri porte sur un salaire annuel d’un million et demi de dollars. Une offre très alléchante que l’attaquant espérantiste va chercher à «protéger», en acceptant à la limite un compromis, quitte à concéder une «rallonge», pour aider à racheter son contrat restant et convaincre l’EST afin de clore l’affaire.

L’EST va devoir laisser partir Badri

Le divorce entre l’Espérance et Badri semblait consommé depuis samedi dernier, 11 janvier 2020. Parti lundi 13 janvier, à Jeddah, pour passer les examens médicaux et signer en faveur du club saoudien, Badri a irrité l’EST qui a considéré ce voyage «non autorisé» du joueur comme une violation des termes du contrat qui le lie à l’équipe, soulignant qu’elle prendra les mesures juridiques qui s’imposent à cet égard. Ce durcissement de l’EST a incité les dirigeants d’Al Ittihad à proposer une 3e offre de 700.000 dollars, mais la situation se serait bloquée, en attendant la réponse du club tunisien.

Il est évident que l’EST ne peut pas empêcher le joueur de partir, étant en fin de contrat, avec le risque de rien gagner au change, comme cela s’était produit avec par exemple Ayman Ben Mohamed. Pour son intérêt, l’EST n’a pas le choix : elle devrait laisser partir son joueur qui, après avoir beaucoup donné pendant 4 ans au club tunisois, souhaite ne pas rater, à 29 ans, l’opportunité offerte par le club saoudien pour se payer une retraite aisée.

Quelle alternative après le départ du buteur «sang et or» ?

Trois fois champion de Tunisie (2017, 2018, 2019), vainqueur d’une Coupe de Tunisie (2016), de deux Ligues des champions d’Afrique (2018, 2019) et d’une Coupe arabe des clubs champions (2017), Badri finirait par poser ses valises en Arabie Saoudite, mais l’EST ne pourra pas ne pas lui trouver une alternative valable. D’autant qu’il restera uniquement deux attaquant de couloirs : Hamdou Elhouni et Bilal Ben Saha, après son départ.

Cette situation a certes rouvert les portes à Maher Besghaier et Tayeb Meziani, depuis longtemps barrés par Badri, mais l’Espérance vise un autre renfort offensif. On ignore actuellement l’identité de cet attaquant (algérien) dont on parle en coulisses et qui évolue, dit-on, en France.

L’Espérance qui veut conserver son titre continental devrait mettre tous les atouts de son côté.

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