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ARP : Qalb Tounes préside l’opposition et la Commission des finances

Dans l’opposition malgré lui, après avoir été écarté des concertations et de l’équipe gouvernementale par Elyes Fakhfakh, Qalb Tounes présidera, désormais, à son insu, et grâce à son bloc parlementaire de 38 députés, l’opposition à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Pas sûr que ses 38 députés feront plus de bruit que Abir Moussi.

L’un des députés du parti de Nabil Karoui présidera, également, la Commission des finances, de planification et du développement, comme le dispose l’article 60 de la constitution, dont voici le texte : «L’opposition est une composante principale de l’Assemblée des représentants du peuple. Elle jouit des droits lui permettant de mener à bien ses fonctions dans le cadre de l’action parlementaire et lui garantissant la représentativité adéquate et effective dans tous les organes de l’Assemblée ainsi que dans ses activités internes et externes.

La présidence de la commission des finances et le poste de rapporteur de la commission des relations extérieures lui reviennent de droit. Il lui revient également, une fois par an, de constituer et présider une commission d’enquête. Il lui incombe de participer activement et de façon constructive au travail parlementaire

Outre Qalb Tounes, deux blocs parlementaires seront dans l’opposition : celui de la coalition Al-Karama, qui a également été rejeté par le chef du gouvernement Fakhfakh, et celui du Parti destourien libre (PDL), lequel a, quant à lui, choisi lui-même, dès le départ et de façon catégorique, d’être dans l’opposition. Et ce seront les députés destouriens qui, on l’imagine, feront le plus parler d’eux dans l’opposition parlementaire, et notamment leur «combattante suprême», l’intraitable et irréductible Abir Moussi, qui aime d’ailleurs revendiquer le legs de Bourguiba. Reste à savoir si le premier président de la république tunisienne apprécierait, là où il est, d’être incarné, aujourd’hui, par cette dame. Pas très sûr… Car même Ben Ali, dont elle est beaucoup plus proche, la trouverait, sans doute, trop acariâtre pour être une digne héritière politique.

C. B. Y.

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