04 Mar 2020 | 11:41 A LA UNE, POLITIQUE, Tunisie
Selon le juriste Chedly Mamoghli, le débat public en Tunisie est bipolarisé par Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) et Seïfeddine Makhlouf, porte-parole de la coalition Al-Karama, qui tirent ce débat vers le bas.
Par Imed Bahri
Les deux députés ont peu de choses en commun, sauf de dominer leurs formations politiques respectives jusqu’à l’écrasement. «Deux extrémistes des deux bords atteints par les mêmes maux: la mégalomanie, le nombrilisme et l’arrogance. Ils ont fait de l’excès leur leitmotiv. Deux fascistes qui élèvent la négation de l’autre en raison d’être et en principal ‘‘argument’’ politique», écrit Chedly Mamoghli dans un post facebook, publié mardi 3 mars 2020.
Selon le juriste, les deux dirigeants, appartenant à des mouvements aux antipodes l’un de l’autre, «ne sont obsédés que par une seule et unique chose: faire vibrer leur virage avec les petites phrases, les clashs et la politique-spectacle.» D’ailleurs, ajoute l’analyste, «ils n’y vont pas de main morte et ne connaissent aucune limite. L’hémicycle de l’Assemblée et les plateaux télé sont leurs arènes. Et gare à celui ou celle qui ose critiquer l’un d’eux. Leurs hooligans fanatisés sur les réseaux sociaux se chargent de son intimidation en crachent leur venin.»
Tout en déplorant «la confiscation et la bipolarisation du débat public» par ces «deux extrémistes qui parce qu’ils crient le plus fort possible et se livrent à tous les excès marquent l’opinion, l’influencent et la façonnent à bien des égards», Chedly Mamoghli estime que cette situation est rendue possible «par le règne de l’instantané (qui se manifeste par les petites phrases, la politique spectacle et les clashs), un règne imposé par les réseaux sociaux et la grande place qu’ils occupent et par l’affaissement des médias conventionnels qui sont condamnés à se prendre au jeu ou disparaître.»
Conséquence, tout aussi déplorable, que souligne l’auteur : «Ceux qui parlent avec la raison sont ignorés. Ceux qui parlent avec la passion sont écoutés. Ceux qui parlent calmement sont marginalisés. Ceux qui crient, qui hurlent et qui gueulent sont adulés. Ceux qui ont une vision sont chassés et ceux qui balancent n’importe quoi sont idolâtrés.»
Ce diagnostic, d’une rare lucidité, explique, en partie, la médiocrité du débat politique actuel en Tunisie où la démocratie, réduite à sa plus simple expression, à savoir le rituel électoral, n’a pas permis l’émergence de ce qu’il y a de meilleur dans le pays mais a libéré tous les monstres et rendu possible toutes les dérives et tous les abus.
On comprend dès lors que, face à tant de médiocrité, qui écœure et qui désole, la crème du pays évite les lumières voire se cache pour ne pas avoir à subir l’insulte, l’offense et l’intimidation, laissant la place, toute la place, aux agités du bocal comme Abir Moussi et Seifeddine Makhlouf, deux effrontés qui ne reculent devant aucune énormité, ne craignant pas de se couvrir de ridicule et d’être la risée de leurs concitoyens. Et pour cause : ils savent, par expérience, que plus c’est plus c’est gros et plus c’est grossier, plus ça buzze et plus ça donne de l’audience. Lisez les commentaires satisfaits et ravis de leurs «groupies» sur les réseaux sociaux, et vous aurez envie de vomir!
Si Bari vous êtes hors jeu… Abir sauvera la démocratie… C’est la seule qui tient un langage cohérent.
C’est vrai. Ces deux partis populistes ne veulent pas un travail de fond. Ils veulent juste les provocations pour etre au centre des debats sur les reseaux sociaux et sur les chaines tv. Comme les partis populistes europeens, ils sont en general des oneman show, Moussi pour PDL, Makhlouf pour Karama, Salvini pour lega nord en Italie, Le Pen pour le front national en France et ainsi de suite.
je suis désolée votre commentaire ne reflète pas la réalité Abir lors de ses interventions a prouvé qu’elle est compétente et ne parle pas pour ne rien dire alors comparer abir à makhlouf n’ est pas sérieux de votre part pensez à abbou plutot
mettre ces deux personnes au même niveau, équivaut automatiquement à ce l’auteur soit du côté de la vraie calamité.
Modérateur de Kapitalis : Les deux personnes sont au même niveau de médiocrité. Nous ne sommes pas des islamistes comme vous pour avoir une préférence entre les deux. Nous sommes des journalistes objectifs et impartiaux et vous êtes un troll payé par les islamistes.
M. Le Modérateur,
Je suis athée et fier de l’être et je salue le travail rigoureux et assidu de Mme Moussi; la médiocrité c’est de votre côté quand vous n’arrivez pas à distinguer entre celle qui travaille pour la Tunisie et ceux qui passent leur temps à critiquer la France qui paye les salaires de nos fonctionnaires. Que vous n’aimez pas mme Moussi c’est votre affaire mais delà à la comparer à ces bouseux d’EL Karama ; vous êtes de mauvaise foi car vous regardez le présent avec les lunettes du passé dont Mme Moussi n’est pas responsable. Ayez l’honnêtteté de la juger par rapport à son discours d’aujourd’hui et ce qu’elle propose ; c’est ce n’est quand même pas la mer à boire.
Au fait vous êtes un modérateur ou un intervenant comme les autres pour se permettre ces interventions haineuses et intempestives.
Modérateur de Kapitalis : Nous sommes des journalistes impartiaux et notre mission ne consiste pas à louer votre star du moment lorsqu’elle déconne et fout le bordel. Tant qu’elle foutra le bordel à l’Assemblée, elle aura droit à nos critiques. C’est promis.
Je hais les islamistes mais je hais tout autant les sbires de Ben Ali. Abir Moussi doit sa fortune aux sales affaires que lui confiait le clan Ben Ali. Abir Moussa est une fasciste qui a en horreur la démocratie et elle ose se réclamer de Bourguiba. Les Destouriens ne sont pas des RCDistes. La pègre islamiste qui n’hésitera pas à vous égorger si vous bafouez leurs croyances est du même acabit que la pègre fasciste qui a créé la terreur en Europe.
moi, je suis sure de ne pas être islamiste, car je me connais bien, et par la même je vous connais bien, vu la subjectivité caricaturale et l’analyse sectaire que vous ne cessez de développer. Déjà votre réponse toujours, monotone, monocorde révèle plus que vous ne pouvez imaginer.
le mec a passer un bon moment a paris cette merde qui critique la france il n’est pas le seul vous direz il devrez mettre dehors tous francais une bonne idee non pauvre tunisie
Quand est ce que ces députés vont discuter des problèmes du peuple , je crois ça sera dans 5 ans , entre temps je demande à la 2eme chaine de télé d’arrêter de nous montrer ces députés car elle leurs fait de la publicité.
Dans 5 ans aux élections on va dire pourquoi le taux d’abstention est élevé :
C’est simple par ce qu’il y en a marre de cette classe politique plus que nulle de toute part
cet article mélange les torchons et les serviettes…
Si IMED BAHRI j’aurais bien voulu vous lire concernant les financements douteux, l’envoi de nos jeunes dans les zones de guerre, l’achat des voix aux élections, les Magouilles anti constitutionnelles votre avis sur l’infiltration des institutions de l’État, les passe droits. La liberté de Presse n’est pas La démocratie ni les élections d’ailleurs avec leur passation des pouvoirs. L’Iran et La Russie en sont de très beaux exemples.
Tout le monde rejette Abir, parce qu’ils en ont peur. Enfin quelqu’un qui ne joue pas leur jeu et c’est ce qui La rend dangereuse pour eux. On ne l’aime pas parce qu’elle reste intransigeante, droit dans ses bottes. C’est une femme, c’est une raison de plus pour la dénigrer. Une Assemblėe n’est pas une enceinte où on fait de la communication et où on noué des relations. Un opposant n’est pas un BELDI qui veut plaire à tout le monde. Une assemblée vit de son opposition, pure et dure, celle qui dénonce à tout vent. Sinon elle meurt comme les précédentes.
Á défaut d’être pour Abir observez la d’abord. Donnez lui Du temps. Il ne faut pas jouer Le jeu des prédateurs.
Et ne dites surtout pas que vous en avez déjà parlé, vous êtes un bon journaliste, ne copiez pas les mauvais patrons de Presse, cela ne vous sied pas.
Modérateur de Kapitalis : Nous avons écrit des tonnes d’articles sur les sujets que vous évoquez ci-haut… Nous avons écrit aussi des tonnes d’articles en faveur de Abir Moussi… Mais vous ne lisez pas. C’est votre problème, pas le nôtre. Nous, nous faisons notre métier en toute impartialité. Cela dit, personne n’est au-dessus de la critique, y compris votre star du moment. Cela dit, personne ne vous oblige de nous lire si vous n’aimez lire que les choses qui vous plaisent. Notre rôle n’est pas de plaire aux groupies de Abir Moussi, Dieu merci. Nous avons une plus haute idée de notre métier.
Je commence vraiment à avoir sérieusement pitié de Moussi : attaquée de toute part, elle en est réduite à faire front désespérément à gauche et à droite, à se défendre comme une lionne encerclée par des hyènes. Dans ce combat tous azimuts , elle est contrainte d’user d’armes inédites jusqu’ici à l’assemblée tels que le sit-in, le harcèlement du président, l’interruption des séances … Ce faisant, elle donne en permanence le spectacle d’une femme hystérique, le doigt tendu accusateur, l’invective toujours tonitruante et le verbe haut. Il faut dire que ses adversaires ne l’épargnent pas, on l’a déjà traitée de clocharde, d’agent de puissances étrangères, de malpolie, d’opportuniste, de fasciste, et j’en passe et des meilleures comme sa qualification récente de … Corona (c’est dans l’air du temps) par une député d’Ennahdha, reprenant d’ailleurs un « compliment » adressé par Jaouhar Ben Mbarek, qui se réclame pourtant de la défense des droits de l’homme, et qui s’avère être l’un de ses plus féroces pourfendeurs ! Le plus affligeant est ce qu’il m’a été donné de voir aujourd’hui (dans les vidéos mises en ligne) de sa poursuite dans les couloirs de l’assemblée d’abord de Leïla Haddad, puis de Ghannouchi, vociférant et accompagnée de toute sa troupe. Ne serait-ce pas une lutte vaine et sans issue que cette dame est en train de mener ? En attendant, elle est en passe d’indisposer tout le monde, collègues et observateurs, d’éroder la patience, la sympathie et l’indulgence dont elle a jusqu’ici bénéficié, et surtout de vicier la vie parlementaire et de donner une piètre idée d’elle même, de ses compagnons et de la politique en général. Ceux qui pensent que ce comportement est en train d’asseoir sa popularité auprès des électeurs se trompent, elle est en passe de les écoeurer ! Gageons toutefois que ceux qu’elle poursuit de sa rage finiront par trouver un moyen pour lui rabaisser son caquet.
Concernant l’autre phénomène, il ne mérite même pas qu’on lui consacre une seule ligne.
Ceci dit, je partage et j’apprécie les analyses de MM. Mamoghly et Bahri ainsi que la pertinence de leurs propos.
Makhlouf lui faut des siècle pour arriver au niveau de Mme Abir . Vous êtes entrain de comparer l’incomparable.
Je confirme que Mme Abir est la mieux placé pour sauver le pays.
Je conseil Mme Abir de faire comme le proverbe dit : La caravane passe et les chiens abois.
Elle ne doit même pas les considérés.
Les sionistes ont bien chié ( défequé; voir article liberation LA FRANCE HUMILIEE PÄR TSAHAL) sur le drapeau français et cela n a pas empeché macron de se rendre en israel et de lécher les bottes dd fasciste Nétanyahou.
A côte les critiques de Makhlouf vis à vis du gouvernement français pro sionistes sont de la guimauve!!!!
Les deux partis ont un point commun et veulent faire croire qu’ils détiennent la vérité suprême politique ou religieuse.
En plus de la médiocrité ils empoisonnent le débat politique .Les deux prêchent un discours totalement exclusioniste qui malheureusement contribue à radicaliser les citoyens fragiles ,manipulables,qui ont un niveau intellectuel et politique faible .Le danger c’est la possible exploitation de cette situation par des « forces occultes «
La médiocrité est celle d’un peuple qui a trahi son pays pour satisfaire ses pulsions de haine et de régionalisme; les cachant derrière de fausses bannières, comme « Liberté », « Dignité », « Justice sociale ».
Voilà votre dignité recouverte depuis le départ de Ben Ali. Dignité d’un peuple qui ne peut se nourrir sans l’extrême indulgence du FMI (le fonds de misère internationale). La liberté essentielle dans la Tunisie d’aujourd’hui est celle d’aboyer sans réponse, et la justice sociale sera bientôt parfaite: On partagera entre nous la misère.
Alors que l’on qualifie Abir de médiocrité me fait doucement rire. Les médiocres sont ceux qui ont mené la Tunisie à l’état actuel, ne serait-ce qu’en sympathisant une révolution synonyme de colonisation.
Les diplômes pompeux de ces gens-là, ils peuvent se les mettre dans un endroit approprié. Si ces derniers n’ont servi qu’à soumettre la sempiternelle Tunisie de Bourguiba et de Ben Ali, qu’ils savourent leur révolution.
Abir reste quand même l’héritière de l’anti-médiocrité. Profitez bien de vos tartours successifs et de la main-mise de l’Islam politique.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.