07 Juil 2020 | 18:41 MEDIA, POLITIQUE, Tunisie
Pour sortir de la crise actuelle en Tunisie, «il vaut mieux lancer une réforme de la loi électorale, mettre en place la Cour constitutionnelle et organiser des élections anticipées», estime Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
C’est ce qu’il a indiqué, aujourd’hui, mardi 7 juillet 2020, lors du lancement des travaux du congrès de la Fédération générale de l’information et de la culture (FGIC), relevant de la centrale syndicale, en commentant la situation générale dans le pays, marquée par des tensions socio-économiques et des tiraillements entre les différents partis politiques.
«L’Assemblée et le gouvernement sont-ils capables de résister aux tempêtes et de mener la Tunisie à bon port?», s’est-il interrogé, en dénonçant, au passage, les «mesures douloureuses qui impacteront les plus démunis», et qui ont été décidées par le gouvernement, suite à la crise sanitaire causées par la pandémie du coronavirus.
Sur un autre plan, Noureddine Taboubi a rappelé que la FGIC a soutenu le nouveau projet de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), élaboré en collaboration avec les représentants de la société civile, afin de garantir l’indépendance des institutions médiatiques, a-t-il dit.
«Ce projet permettra notamment d’empêcher la domination des lobbies de l’argent corrompu. On ne peut construire une démocratie sans médias libres et intègres», a lancé le SG de la centrale syndicale, en appelant à accélérer la promulgation d’une loi garantissant une distribution équitable de la publicité publique tout en garantissant l’indépendance de la ligne éditoriale des institutions médiatiques.
Il parlait la veille de l’examen par l’Assemblée d’un projet d’amendement de la loi n°116 de 2011 relative à la liberté de la communication audiovisuelle, et qui vise à supprimer l’autorisation délivrée par la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) pour la création de radios et de télévision et ouvrir ainsi le paysage audio-visuel tunisien à l’argent sale et aux lobbies politiques.
Ce projet de loi est présenté par la coalition Al-Karama et est soutenu par Ennahdha et Qalb Tounes, les deux partis qui disposent de deux chaînes de télévision diffusant illégalement et faisant leur propagande: Zitouna et Nessma. Ce qui est contraire à la loi et à la déontologie du secteur médiatique.
Y. N.
Il faut lancer une conference de dialogue national comme proposee par Marzouk avant qu’il ne soit trop tard.
Il n y a plus de temps pour la parlotte…dialogue national ne menera nulle part..c est du temps perdu…la Majorite ecrasante du peuple sait ce qu il veut,et fait confiance au President Kais Saied pour changer completement de cap..il est seul capitaine a bord actuellement…qui indiquera la direction pour sauver le pays des griffes de ces criminels …et Abir Moussi et le PDL feront le reste..le compte a rebours a deja commence avec la demission de Fakhfakh..
Il fait, malgré que je ne sois pas toujours d’accord avec lui, du bon travail ces temps-ci. Il s’oppose vertement à le privatisation du port de Radès et de Tunis Air, à la réduction des salaires et des retraites et maintenant propose de changer le mode électoral et dissoudre l’assemblée. Ce qui serait la meilleure des choses à faire, à condition, bien entendu, que les tunisiens se déplacent pour voter.
Le Président devrait tendre l’oreille et écouter plus souvent le leader de L’U. G. T. T.,il est loin d’avoir tort et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.