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Attractivité des investissements : La Tunisie recule à la 13e position en Afrique

Qu’il est loin le temps où la Tunisie était classée 1ère ou 2e en Afrique pour l’attractivité des investissements ! Depuis la fumeuse révolution de la dignité en 2010, elle ne cesse de reculer et de céder du terrain face à ses concurrents. Aujourd’hui, elle ne figure même plus dans le Top 10. Merci qui ?

Dans la deuxième édition d’Africa CEOs Survey, un nouvel index d’attractivité des investissements en Afrique classant les pays africains les plus attractifs pour l’investissement selon le secteur privé, réalisé par le cabinet Deloitte et l’Africa CEO Forum, la Tunisie s’est classée 13e, derrière la Côte d’Ivoire (1ère), classée par la majorité des acteurs du secteur privé interrogés, le pays africain le plus attractif pour les investissements, le Kenya (2e), le Ghana (3e), le Sénégal (4e) et le Rwanda (5e). L’autre moitié du Top 10 est occupée par l’Ethiopie (6e), le Nigeria (7e), le Maroc (8e), la RDC (9e) et l’Afrique du Sud (10e).

Trois autres pays devancent la Tunisie, qui ne cesse de reculer, Maurice (11e), Tanzanie (12e) et Mozambique (13e). Maigre consolation : la Tunisie devance trois autres pays de l’Afrique du nord : l’Egypte (16e), la Mauritanie (20e) l’Algérie (30e), la Libye (41e)

Ce mauvais classement de la Tunisie est un camouflet pour tous les acteurs politiques et économique qui ont dirigé le pays depuis 2011 et traduit leur incompétence crasse. Il traduit aussi la détérioration de l’environnement global dans le pays, du recul de la valeur travail et de la recrudescence des désordres de toutes sortes, dont les citoyens assument tous une grande part de responsabilité.

Pour rappel, l’Index d’attractivité des investissements en Afrique repose sur les réponses fournies par les chefs d’entreprise africains à la question : «Quels pays africains vous semblent les plus attractifs pour investir à l’heure actuelle?» Il vise à donner un aperçu de la volonté d’investissement des dirigeants du secteur privé.

D’après le cabinet Deloitte, «il n’est pas destiné à analyser les conditions d’investissement ou la facilité de faire des affaires dans les pays en question».

I. B.

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