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Mohamed Abbou : «Si la loi était appliquée, certains dirigeants d’Ennahdha et de Qalb Tounes seraient en prison»

L’ancien secrétaire général d’Attayar, Mohamed Abbou, a, une nouvelle fois, tiré à boulets rouges sur les partis Ennahdha et Qalb Tounes, lors d’une interview parue ce mardi 24 novembre 2020, dans le journal hebdomadaire “Al-Charâa Al-Magharibi”.

Moahmed Abbou a, notamment, estimé que «le chaos» que connaît actuellement le pays était dans l’intérêt d’Ennahdha et de Qalb Tounes, qui ressemblent, selon lui, davantage à des «gangs de malfaiteurs» qu’à des partis politiques, assurant que si la loi était appliquée, ils seraient actuellement en prison.

Abbou a, par ailleurs, appelé à l’instauration de «l’Etat de droit» avant de penser à l’investissement et au développement, car actuellement, ajoute-t-il, «la Tunisie n’inspire pas confiance et ne pourrait pas séduire les investisseurs».

L’avocat a, dans le même contexte, estimé qu’il serait absurde d’entamer un dialogue avec «les ennemies de l’État de droit», avec lesquels «les forces du bien ne partagent ni la même vision ni les mêmes intérêts».

Il a, d’autre part, appelé le président de la république, Kaïs Saïed, à intervenir et faire respecter la constitution : «En tant le chef suprême des forces armées, il peut intervenir pour régler plusieurs dossiers», a-t-il affirmé.

L’ancien ministre d’Etat chargé de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption (mars – août 2020) a, par ailleurs, soutenu l’idée d’un dialogue national sous l’égide de Saïed, en laissant entendre qu’Ennahdha et Qalb Tounes doivent en être mis à l’écart.

Il a, en effet, rappelé, que le chef de l’Etat avait déclaré qu’il était favorable au dialogue, mais pas «avec des personnes corrompues».

C. B. Y.

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