30 Nov 2020 | 13:45 A LA UNE, SOCIETE, Tunisie
Un rassemblement a été organisé ce soir, hier, dimanche 29 novembre 2020, à Béja, à la mémoire des victimes de l’accident survenu, il y a un an, dans la localité d’Aïn Snoussi à Amdoun, ayant fait 31 morts et une quinzaine de blessés, âgés de 15 à 30 ans.
Par Yûsra Nemlaghi
A l’initiative de l’Association tunisienne de la prévention routière (ATPR), et avec la participation de la société civile, des Scouts de Tunisie, les bénévoles de la protection civile et des autorités régionales et locales, notamment le gouverneur de Béja, ce rassemblement a été organisé, à l’occasion du triste premier anniversaire de ce drame, à la mémoire des 31 victimes, en majorité des groupes de randonneurs.
Ces derniers, dont plusieurs amis et membres d’une même famille, sont morts dans le renversement d’un bus qui avait heurté une barrière avant de se renverser dans un oued, en faisant plusieurs tonneaux et une chute de près de 70 mètres.
Un an après, la douleur est toujours aussi vive : «Le souvenir de ces jeunes mort à la fleur de l’âge est toujours aussi douloureux. Nous ne devons pas les oublier», affirment les activistes, présents à ce mouvement symbolique.
Des proches des victimes et les participants se sont recueillis à l’endroit exact,où le bus s’est renversé, à la mémoire des disparus, tout en affirmant que c’est une partie de la jeunesse tunisienne qui s’est envolée, du jour au lendemain.
«Nous gardons en mémoire, les dernières photos et les vidéos, qu’ils avaient partagées sur la route… Leur joie, leur sourire et leur euphorie … c’est une douleur incommensurable, et nous ne devons jamais oublier nos jeunes morts dans ce drame qui a secoué tout le pays», ont-il encore indiqué.
Les participants ont donc rendu hommage aux victimes, et le rassemblement a également été l’occasion de rappeler la nécessiter d’améliorer les routes pour éviter que d’autres drames ne se reproduisent. Les conducteurs ont également été appelé à la vigilance et au respect du code de la route, afin de parvenir à baisser le nombre d’accidents.
«Nous devons lutter contre cette forme de terrorisme qui vole des vies partout en Tunisie, souvent à cause de l’état des routes, mais aussi et surtout à cause de l’incivisme et de la mauvaise conduite, notamment l’excès de vitesse», indiquent les organisateurs.
du gongré un ans aprés ils ont fait quoi rien si les flics travailler et mettez les radars aux feux pour tous c’est anes qui grille les feux mais vu que le pays est aux mains d’incompetents
Bonjour
Bonjour
Belle initiative, mais comme toujours au pays des incompétants, il y a rien derrière qui se fait.Je suis sure que la route n’a pas été remise en état, pas d’aménagement de sécurité, rien dans l’enquète car on ne sait pas la cause (bus, route mauvaise conduite etc..)
Au pays des incompétants le temps éfface tout mais pas la douleur des familles.Paix a leurs ames.