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Le Syndicat des journalistes solidaire avec Seif Weslati agressé par des agents de sécurité d’un hôtel à Tunis

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé, ce samedi 26 décembre 2020, sa solidarité avec Seif Weslati, journaliste de Radio 6, agressé avec une barre de fer par des agents de sécurité d’un hôtel, alors qu’il s’apprêtait à couvrir un évènement à l’Espace El Teatro, à El-Mechtel, à Tunis.

«Nous dénonçons fermement cet abus et toute forme de violence et nous soutenons notre collègue, qui a saisi la justice contre ses agresseurs», indique le SNJT dans son communiqué en précisant que le coup reçu par Seif Weslati au visage, lui a valu des fractures, notamment à la mâchoire et au nez et que les médecins lui ont fourni un certificat de convalescence de 21 jours.

Reprenant le témoignage du journaliste, le Syndicat a rappelé que les faits se sont déroulés mercredi soir : «Seif Weslati s’apprêtait à garer sa voiture au parking de l’hôtel, car il n’y avait plus de place du côté du théâtre, mais les agents de sécurité ont refusé. Face à son insistance, ils l’ont insulté et le journaliste est descendu de sa voiture pour s’expliquer», indique le SNJT, en affirmant que ce dernier a reçu un coup avec une barre de fer, par une personne qui l’a surpris par derrière.

«Nous appelons la direction de l’hôtel de prendre les mesures nécessaires suite à ce dépassement», lit-on dans le communiqué du Syndicat, sachant que les agents ont accusé le journaliste de les avoir agressé en affirmant qu’il était en possession d’une arme blanche, ce que le journaliste a catégoriquement nié, dans une vidéo publié hier soir.

«Ils disent que j’étais en possession d’un couteau et d’une barre de fer, ce qui est faux ! Je ne suis pas un criminel», a-t-il déploré, en affirmant que contrairement à ce que disent les agents, il n’a pas reçu un coup de poing mais bel et bien un coup avec une barre de fer.

«J’ai participé à de nombreux évènements contre la violence, j’en ai aussi souvent parlé à la radio, et je ne m’attendais pas un jour à être victime», a encore déploré le journaliste, en affirmant avoir saisi la justice contre les agresseurs.

Y. N.

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