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Le couscous et la pêche charfia sur la liste du Patrimoine mondial

Une journée spéciale a été organisée mercredi 13 janvier 2021 à la Cité de la Culture Chedli Klibi par le ministère des Affaires culturelles pour célébrer l’inscription officielle des «savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation de couscous» et de la «pêche charfia» dans les îles Kerkennah sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

L’événement, qui comprenait une exposition de photographies et d’outils traditionnels liés à la technique de pêche charfia et une projection de deux films, était présidé par le ministre des Affaires culturelles par intérim, Habib Ammar, et en présence notamment du ministre des Affaires sociales Mohamed Trabelsi, le gouverneur de Tunis Chedli Bouallegue, l’ambassadeur de Tunisie et délégué permanent auprès de l’Unesco Ghazi Gherairi, le chef du département de la culture et du programme de protection du patrimoine à l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (Alecso) Hayet Ketat et des représentants des ambassades d’Algérie, de Mauritanie et du Maroc.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a précisé que la célébration de l’inscription du couscous sur la liste de l’Unesco est l’occasion de mettre en lumière une culture partagée entre les quatre pays du Maghreb qui avaient conjointement déposé la candidature du couscous, témoignant, à travers ce plat emblématique, du partage, de la coopération, du rapprochement et de l’unité autour d’un élément fédérateur d’un patrimoine commun.

Le ministre a salué les efforts de toutes les parties prenantes et des quatre pays qui avaient contribué à la préparation du dossier de candidature dans toutes ses étapes avant sa soumission à l’Unesco, qui ont décrit cette action commune comme un exemple de coopération internationale en matière de patrimoine partagé, illustrant la mesure dans laquelle le patrimoine culturel immatériel peut être un sujet sur lequel les États se rencontrent et coopèrent.

Quant au dossier de la pêche charfia, Ammar a souligné l’importance de cette technique ancienne qui témoigne de l’intelligence du peuple tunisien en matière de pêche traditionnelle, perçue comme un facteur d’unité sociale et d’appartenance pour les habitants des îles Kerkennah.

Avec cette nouvelle réalisation, la présence de la Tunisie sur la liste du patrimoine culturel immatériel est renforcée, a déclaré le ministre, notamment après l’inscription de la poterie de Sejnane et du palmier dattier au cours des trois dernières années, dans l’attente de deux dossiers de candidature supplémentaires, la harissa et la calligraphie arabe d’ici la fin de 2021.

Source : Tap.

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