Accueil » Les islamistes choqués par la courte jupe de la championne Ons Jabeur

Les islamistes choqués par la courte jupe de la championne Ons Jabeur

S’il faut encore une preuve que la Tunisie a été prise otage par ces bras cassés de sous-développés d’islamistes, la polémique que ces derniers ont suscitée, ces derniers jours, dans les réseaux sociaux, sur la courte jupe de la championne de tennis Ons Jabeur vient en apporter la preuve éclatante et définitive.

Par Imed Bahri

Alors que la jeune Ons se démenait sur les courts de tennis de Roland Garros à Paris à Wimbledon à Londres, suait dur et sortait le meilleur d’elle-même pour tenir tête avec panache et bravoure aux meilleures joueuses du monde et, ainsi, honorer son pays et remplir de fierté ses compatriotes, il s’est trouvé quelques tarés ghannouchiens pour lui reprocher… ses jambes nues et sa jupe non halal.

Ces jambes que les obscurantistes ne sauraient voir

Dans ce souk aux petitesses et aux médiocrités, même les dirigeants nahdahouis qui, dans leur hypocrisie habituelle et sacrifiant à la «taqîya», pratique de précaution consistant à dissimuler ou à nier sa foi, ont tenu à rendre hommage à la jeune championne, mais ils l’ont fait a minima, presque en se bouchant le nez et à reculons.

C’est le cas notamment de Rafik Bouchlaka, le gendre de son beau-père Rached Ghannouchi, qui s’est fendu d’un post Facebook pour saluer les exploits de Ons Jabeur, qu’il a illustré par une photo de la championne dont il a pris soin de supprimer la partie inférieure… pour ne pas montrer sa courte jupe et ses jambes nues qu’il ne saurait voir. Il ne faut tout de même pas trop lui demander, il aurait succombé à une syncope.

Post de Rafik Bouchlaka : le haut ça va, mais c’est le bas qui le dérange.

Ons Jabeur aurait dû peut-être jouer en tchador pour se conformer aux standards talibans des islamistes au pouvoir dans son pays. Et c’est à ce genre de signes que l’on reconnaît que la Tunisie, gouverné par le parti islamiste Ennahdha depuis 2011, avec les résultats catastrophiques que l’on sait sur tous les plans, est mal barré et que sa descente en enfer risque de durer encore, tant que ces sous-développés, incompétents et stupides, resteront sur les devants de la scène et dicteront leurs desiderata au reste des Tunisiens, en prenant en otage l’Etat, les institutions, les médias, la justice et la société.

Jabeur-Moussi, même combat contre l’obscurantisme

Tout cela pour dire que, sans un réveil citoyen et une action vigoureuse pour arracher notre pays à cette caste malfaisante et reprendre en main son destin, nous nous retrouverons bientôt, tous tant que nous sommes, islamistes, libéraux, gauchistes, opportunistes et «koubzistes» (partisans du parti du pain), dans les poubelles de l’histoire.

C’est ce réveil que tente de provoquer avec peu de moyens, mais beaucoup de cœur et de courage, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) et de son bloc parlementaire, actuellement la «femme à abattre» pour le parti Ennahdha et ses «khammassa» (métayers) habituels, une grande dame comme notre pays sait en produire de temps en temps. Pour le moment, elle est la seule au sein de la famille dite «libérale, centriste, progressiste et patati et patata» à payer de son corps et à se sacrifier pour la «libération» de son peuple du joug de l’obscurantisme rampant.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!