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Tunisie : La production céréalière en hausse de 15% en 2016-17

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La production céréalière tunisienne, pour l’année 2016-17, pourrait atteindre 1,5 million de tonnes – 1,1 million de tonnes de blé et 400.000 tonnes d’orge.

Ces chiffres ont été rapportés, vendredi 8 avril 2016, par le site agro-alimentaire ukrainien ‘‘BlackSeaGrain’’, empruntant ces données à un rapport du service agricole pour l’étranger du département américain de l’Agriculture, rendu public fin mars.

Comparée aux résultats de l’année précédente, cette augmentation de 15% représente une croissance tout à fait appréciable étant donné que les superficies d’ensemencement réservées à ces deux cultures ont été les mêmes, c’est-à-dire environ 647.000 hectares pour le blé et 533.000 hectares pour l’orge.

Malgré les déficits pluviométriques sérieux que notre pays a enregistrés, entre novembre à février derniers, la mise céréalière a été sauvée par «l’or pur» de mars…

Selon ‘‘BlackSeaGrain.net’’, la consommation moyenne annuelle de blé par habitant en Tunisie, durant les 15 dernières années, s’est élevée à 265 kilogrammes – avec un minimum de 247 kilos, en 2001, et un maximum de 325 kilos, en 2007. Ce volume place la Tunisie parmi les pays les plus gros consommateurs de blé, avec environ une moyenne annuelle de 2,8 millions de tonnes.

Bien évidemment, cet écart entre la production céréalière nationale et les besoins tunisiens en blé, orge et maïs est comblé par les importations. En 2015-16, la Tunisie a importé 2 millions de tonnes de blé – soit 36% de plus qu’en 2014-15. Le plus gros de ces importations de blé proviennent d’Ukraine, d’Italie, de France et de Roumanie.

Les importations tunisiennes d’orge atteindraient les 500.000 tonnes en 2015-16, soit une augmentation de 13% par rapport à 2014-15 – avec la Russie, la Roumanie et le Royaume-Uni comme fournisseurs principaux du marché tunisien.

Quant au maïs, la Tunisie recourrait, en 2015-16, à l’importation d’environ 1,1 million de tonnes, soit une augmentation de 5% par rapport à 2014-15, et ce volume proviendra essentiellement d’Ukraine, du Brésil et d’Argentine.

Marwan Chahla

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